«Il n’y a pas d’urgence, sauf économique»
Pour le groupe PS +, l’eau fait partie du patrimoine. Vendre le réseau est une décision politique de la majorité CAP.
Publié le 17-02-2021 à 06h00
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« J'attends avec impatience le conseil afin d'avoir des réponses à mes nombreuses questions sur la qualité de l'eau, le prix, le service au citoyen ou encore les garanties de la SWDE en matière d'investissements sur notre réseau». Pour Séverine Pierret, vendre est une solution de facilité. «Pourquoi ce projet arrive-t-il maintenant alors que le Covid paralyse toute discussion générale démocratique? Il n'y a pas d'urgence, sauf si l'on considère les finances communales: la majorité a sans doute besoin de fonds disponibles rapidement.
Pour nous, une réelle consultation doit être organisée afin que tous les citoyens aient la possibilité d’exprimer leur avis. En 2018, le programme électoral de CAP prônait la démocratie participative, je ne comprends d’ailleurs pas que les conseillers de la majorité n’y soient pas sensibles. Nous avons besoin de nous forger un avis clair sur la question. Nous, en tant que conseillers communaux, mais aussi les citoyens, devons être en possession de données précises.
Le collège aurait dû avoir la volonté politique de réaliser une contre-expertise de la proposition faite par la SWDE pour estimer la valeur de notre réseau, les possibilités d'améliorer son rendement, le coût et la planification des investissements à réaliser pour respecter les normes européennes», poursuit la chef de file.
Cette dernière s'interroge aussi sur la consommation et la répercussion du prix concernant notamment les bâtiments communaux. «Je pense à la piscine, aux écoles, au home Herman, etc. En cas de remise, la consommation sera facturée à la commune», conclut Séverine Pierret.