Deux grands chantiers pour le CPAS de Rendeux en 2023
Transformation du coaccueil en crèche, structure pour les aînés: deux des grands chantiers qui seront lancés cette année par le CPAS.
Publié le 11-01-2023 à 16h47 - Mis à jour le 11-01-2023 à 16h48
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Si l’on ne devait retenir qu’un seul mot du conseil communal de Rendeux de ce mardi, ce serait "présentations". Bilan et perspectives de la saison culturelle, règlement de police (voir par ailleurs) ou encore chantiers du CPAS pour 2023 ont fait l’objet d’interventions de personnes extérieures.
In fine, les mandataires ont été plus auditeurs et spectateurs qu’acteurs, pendant les deux heures trente de réunion, séance conjointe avec l’Action sociale comprise. Ce CPAS qui va voir éclore prochainement deux projets. L’un concerne le coaccueil qui va se muer en crèche de 21 places. L’investissement est de 370 000 €. Le maître d’ouvrage en est le CPAS de Durbuy, via s son service "Le cerf-volant", actif à Rendeux. Rendeux qui déboursera une somme de l’ordre de 100 000 €.
Albert Cornet (min.) regrette le timing
L’autre projet, lui, vise une structure d’accueil pour les aînés. On regrettera que pendant l’analyse de ce dossier, à aucun moment, la capacité de cet accueil n’ait été donnée. La structure, moderne, prendra place non loin de la villa Strymès. Du nom de cette dame qui, il y a quelques années, a fait un important don au CPAS. Un nombre d’années qui a d’ailleurs été relevé par le chef de file de la minorité, Albert Cornet: "Je regrette ce timing. Pourquoi autant de temps ? Je sais que la critique est facile mais cela a été dit par l’architecte, les coûts ont augmenté de 30 à 35% (le chiffre de l’investissement donné lors du conseil étant de 3 300 000 € TVAC NDLR)", épinglant au passage le défi du vieillissement de la population.
On va tchoûler au conseil
Le bourgmestre, Cédric Lerusse, apprécie moyennement l’analyse. Il le concède: "Les chantiers publics sont longs". Et, ajoute-t-il: "Le CPAS a fait d’autres choix: le coaccueil, le bâtiment Roiseux, les cuisines, le Patro. Le monde évolue, il aurait pu évoluer autrement. On n’a pas inventé le COVID, la crise énergétique, la guerre en Ukraine".
Il ajoute quelques instants plus tard, mettant en avant que la succession et le don avaient également administrativement pris du temps, que le projet se devait d’être mûri. Par ailleurs, note-t-il: "On ne sait pas tout faire. Vous faites semblant de ne pas comprendre mais on ne sait pas faire tout, acheter tout. On ne peut pas prévoir tout. Faire croire l’inverse est fallacieux." Réponse d’Albert Cornet: "On va bientôt pleurer, tchoûler au conseil.".
Tutelle sur le CPAS
Si Albert Cornet (min.) s’étonnait du délai de réalisation du dossier pour le projet des aînés, son colistier Marc Raskin, lui, regrettait le retard de présentation autant de ce dossier que de celui de la crèche: "Les plans datent de juin. Ils passent seulement devant le conseil communal aujourd’hui".
Cédric Lerusse, bourgmestre, commente cette position: "Les plans ont été présentés devant le conseil de l’action sociale où vous avez des conseillers. Ici, c’est dans le cadre de notre tutelle sur le CPAS que nous pensions utiles de vous les présenter". Tout le monde est sur la même longueur d’onde, sur la forme comme sur le fond, en témoigne l’unanimité pour le budget du CPAS, autant à l’extraordinaire qu’à l’ordinaire. On notera que la dotation communale vers cette institution a été augmentée et est, pour 2023, de 638 000 €.