Cédric Lerusse se verrait bien rempiler à la tête de Rendeux (bilan mi-mandat)
Le bourgmestre Cédric Lerusse veut faire aboutir une série de projets dans sa commune. Il se verrait bien rempiler dans trois ans.
Publié le 26-11-2021 à 13h23
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SVCOJGC6U5BVLC45J4ONNO5TVY.jpg)
Après avoir passé la législature 2012-2018 de façon homogène, sans minorité autour de la table, le groupe de l’actuel bourgmestre, Cédric Lerusse, retrouvait, en octobre 2018, une opposition.
Une situation normale et saine pour le Premier Rendeusien. "Les débats au conseil communal sont constructifs. Nous avons de temps en temps des orientations différentes, c'est normal. Il y a aussi parfois un jeu politique", observe-t-il.
+ À LIRE | Albert Cornet, de la minorité : " Nous ne sommes pas souvent entendus par la majorité "
Il souligne que dès le début de la crise du Covid, une commission réunissait majorité et minorité a été mise en place "pour prendre des mesures pour relancer les commerces et l'horeca."
À un siège près
Du côté de la minorité, on était passé près de la montre en or en octobre 2018, empochant 5 des 11 sièges. Sébastien Depierreux, qui avait lancé la liste, s’était entouré de deux anciens briscards de la politique rendeusienne: Albert Cornet et Philippe Leclère.
Choix plus que payant puisqu’ils signeront les deux premiers scores de la liste. Philippe Leclère a démissionné.
Il a été suppléé par Sébastien Depierreux. Ce dernier a pris ses distances avec son groupe et siège maintenant comme indépendant.
La minorité, elle, joue son rôle, ne manquant pas d’interpeller l’exécutif sur ses choix et autres options.
«Équipe motivée»
De ce mi-mandat, Cédric Lerusse met en avant "la réelle chance de pouvoir travailler avec une équipe motivée, qui maîtrise parfaitement ses dossiers. Et nous avons la chance de vivre dans une commune de petite taille où nous pouvons compter sur tous."
Preuve en a été dès le début de la pandémie avec la confection de masques, ou lors des inondations.
"La gestion de crise fait partie de notre job, note le mayeur qui, cependant, souhaite avancer. Derrière chaque dossier, il y a des heures de travail, avec parfois des déceptions ou des bonnes nouvelles. Nous ne sommes pas là pour couper des rubans. Un projet réalisé, c'est la face visible de l'iceberg."
Le mayeur sera candidat à sa propre succession. "Les crises nous ont fait perdre du temps dans la gestion de nos projets. Il y en a de beaux qui se concrétisent dans plusieurs domaines. Ils sont importants pour continuer à exister comme commune. Il faut, ainsi, que les jeunes familles trouvent un intérêt à vivre à Rendeux."