Après les inondations de juillet, la commune de Rendeux va-t-elle acheter un bateau ?
Lors du conseil de ce mardi, le bourgmestre Cédric Lerusse a fait le point sur les inondations et sur ses conséquences.
Publié le 23-09-2021 à 07h40
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Bientôt la fumée blanche pour la reconnaissance de Rendeux en «catégorie 2» des communes sinistrées lors des inondations Le bourgmestre Cédric Lerusse, même s'il affiche une prudence de Sioux, s'est voulu optimiste ce mardi au conseil. «Les choses évoluent positivement. Ce jeudi, le Gouvernement wallon pourrait requalifier la commune.» Une requalification qui ouvrirait la porte à certaines aides financières. Les inondations de juillet dernier ont fait l'objet de larges débats lors de la soirée. D'emblée, le mayeur souhaite faire un rétroacte et le topo de la situation. Dans son exposé, il pointe l'évolution chronologique des événements, leur rapidité, l'impuissance et parfois un sentiment d'abandon de la part de certaines institutions. Il épingle également la solidarité qui a été de mise, le travail des services de secours et ceux de la commune, autant le service ouvrier qu'administratif qui n'a aucunement ménagé ses efforts, tant lors des événements qu'aujourd'hui encore.
Aujourd'hui, il reste encore l'évacuation des déchets, la remise en état de voiries, ponts, des bâtiments communaux. «Un débriefing a été fait. Plusieurs points ont été mis en avant», explique Cédric Lerusse qui note, notamment, la désignation d'un responsable pour le centre de don ou encore la mise en place de plans de déviations pluricommunaux. L'achat de matériel supplémentaire est également avancé. «Et pourquoi pas l'achat d'un bateau», avance-t-il.
Cadastre des inondations
Du côté de la minorité, Carole Raskin, par ailleurs touchée par les inondations, met en avant plusieurs manquements lors de ces journées de juillet. Elle fait part d’un certain désarroi. Elle regrette ainsi que la distribution de repas et autres ait été limitée à certaines rues. Elle plaide également pour qu’un cadastre des inondations soit réalisé et que les données soient collectées. Sur ce point, l’échevin Benoît Tricot note que des agents du SPW sont passés. Ce que réfute Carole Raskin. Cédric Lerusse, pour sa part, note que des constats pour des études spécifiques ont déjà été pris. Notons qu’en début de séance, une minute de silence a été respectée pour les victimes de ces inondations, notamment pour la jeune adolescente décédée dans la commune lors de ces journées.