Des obus de la guerre 14-18 découverts dans un jardin à Hodister
Les explosifs ont été découverts par les propriétaires de la microferme Kirenet à Hodister (Rendeux) occupés à planter un verger.
Publié le 16-07-2021 à 06h00
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Occupés à faire des trous dans leur parcelle de 90 ares pour la plantation d’un verger vendredi dernier, les propriétaires de la microferme Kirenet à Hodister ont fait une découverte à laquelle ils ne s’attendaient pas.
«Nous étions occupés à creuser le sol avec une petite pelleteuse quand la machine a touché un objet métallique. J'ai ramassé un morceau de métal, puis deux, puis trois. Et là je me suis dit que ce n'était pas normal», explique Deborah Blasiak, propriétaire de la microferme. Avec mon compagnon Alex nous avons fait des recherches sur Internet. Et nous avons compris qu'il s'agissait d'engins explosifs.»
Le couple prévient la police qui a fait appel aux démineurs de l’armée. En creusant là où les morceaux ont été découverts, pas moins de douze obus à fermentation datant de la guerre 14-18 sont retrouvés. Des explosifs de fabrication allemande visiblement abandonnés là par les militaires allemands.
«Les obus sont là depuis plus de 100 ans et, selon les démineurs, ils représentaient toujours un danger s'ils sont mis en contact avec du feu puisque les allumeurs étaient toujours attachés à la tête d'obus qui fait 30 centimètres pour une longueur totale de 41 centimètres, poursuit la propriétaire de la ferme. Ces obus étaient lancés par avion et explosaient avant de toucher le sol, répandant des billes de plomb. Les obus découverts ont été laissés dans le champ par les Allemands car ils étaient vraiment alignés les uns à côté des autres. Nous ne devrions normalement pas en trouver d'autres.»
Une découverte inattendue qui a ravi les scouts Pionniers venus d’Anderlecht en région bruxelloise installer leurs tentes à la microferme où ils réalisent des travaux de remise en état du bâtiment et participent également à l’aménagement du jardin.
«Les démineurs ont vraiment pris le temps d’expliquer aux scouts le fonctionnement des obus. C’était vraiment intéressant. Une belle expérience pour tout le monde, même si la situation était tout de même un peu stressante», conclut Deborah Blasiak.