Le 32 T’Rendeux vient d’ouvrir ses portes
Ouvrir un établissement horeca en pleine crise sanitaire, un sacré défi que Miguel et Steven viennent de relever à Rendeux.
Publié le 02-06-2021 à 06h00
:focal(507x317:517x307)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SLRS3DFKYJFCNC3GIMXLGC7OLY.jpg)
Ouvrir un café-restaurant en cette période pourrait s'apparenter à une certaine inconscience. Le secteur Horeca a largement souffert et souffre encore de cette crise sanitaire. Pourtant, à Rendeux, le long de la nationale 833, l'artère principale que traverse l'entité, Miguel et Steven ont décidé, il y a quelques jours, d'ouvrir leur établissement: «Ce projet, nous l'avions depuis au moins 3 ans. Nous avons été retardés par le Covid, mais l'envie d'ouvrir était là», note Miguel. Par ailleurs, le désir de la population de redécouvrir les plaisirs d'une terrasse ou d'un bon repas semble être une réelle opportunité pour les gérants.
Amoureux de la région
Miguel et Steven sont loin d'être des novices. Pendant plus de 10 ans, ils ont exploité une enseigne dans le cœur de Malines, avant de travailler à Durbuy. Mais la volonté de gérer leur propre établissement était là. Une volonté conjuguée à la découverte de l'Ardenne. Ils sont tombés amoureux de la région. «Nous aimons la nature, mais également les gens et leur mentalité. Une mentalité différente de ce que nous connaissions en ville», poursuit Miguel. L'opportunité de transformer un ancien bâtiment s'est présentée. Après d'importants travaux, le «32 T'Rendeux» vient d'être inauguré. Un nom inspiré du numéro de la maison et d'un jeu de mot avec le «T'» contraction du «het» très utilisé dans la langue de Vondel.
Cet établissement, aux dires de Steven, est idéalement situé: «Il y a d'un côté La Roche-en-Ardenne et de l'autre Hotton et Durbuy. Or, ici, dans ce lieu de passage, il n'y avait rien».
Mais l'idée n'est pas uniquement de se concentrer vers la clientèle touristique et de passage. Les gérants visent également les locaux: «Nous sommes impatients de pouvoir accueillir tout le monde», notent-ils à l'unisson.
À la base, la volonté n'était que d'exploiter une taverne. Mais très rapidement, l'idée de proposer une carte resto est née: «L'idée était d'y développer un peu plus que des tapas ou de la finger food», explique Steven. Aujourd'hui, la carte restaurant comprend des classiques de pâtes ou de viandes, mais également de la cuisine du monde. Sandwiches et croques, eux, sont servis l'après-midi.