Un coordinateur culturel pour la commune
Sous l’égide de la Maison de la culture, Rendeux aura un coordinateur culturel. Celui-ci partagera son travail entre Rendeux, Erezée et Manhay.
Publié le 10-01-2019 à 06h00
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Rendeux aura un coordinateur culturel. Décision votée unanimement ce mardi. Un coordinateur qui partagera son temps entre Erezée, Manhay et Rendeux.
«L'objectif de cette coordination est de soutenir une culture de proximité, de qualité et accessible à tous», note l'échevine en charge de ce dossier, Audrey Carlier. Concrètement, une convention est signée entre les trois communes et la Maison de la culture Famenne-Ardenne, la MCFA, qui met à disposition ledit coordinateur. «La subvention est fixée à 1,52€ par habitant, indexée», précise l'échevine.
«Phagocyter par la MCFA?»
La minorité, par la voix de Carole Raskin, lance «Il était grand temps», tout en émettant quelques réserves: «On ne crée pas une nouvelle coordination, l'argent ne va simplement plus au CEC (centre d'expression et de créativité). Pourquoi ne pas créer un centre culturel comme à Nassogne ou Hotton?» Et d'ajouter: «Il ne faut pas se faire phagocyter par la MCFA mais bien conserver une identité aux trois communes.» Son collègue Albert Cornet plaide pour «un mandat clair et des objectifs à atteindre.»
Audrey Carlier rappelle que le CEC avait une mission de coordination qui n'a jamais été remplie. «La MCFA a non seulement l'expérience mais également les ressources. Ce type de coordination existe déjà en Haute-Lesse et dans les communes de La Roche et Tenneville, à la satisfaction de tous.»
Schéma de développement territorial
Le conseil se penche sur le SDT, schéma de développement territorial. «Ce SDT deviendra une pierre angulaire, tous les outils mis en place devront s'y conformer», avance le mayeur Cédric Lerusse, qui propose une discussion ouverte, prenant en compte toutes les remarques à émettre pour rendre un avis. Il s'exécute tout comme l'échevin Benoît Tricot. Un fil conducteur: le respect de la ruralité et de ses spécificités.
Carole Raskin s’interroge sur la méthode. Certes, une information a été donnée par la maison de l’Urbanisme mais, pour elle, les implications de ce SDT n’ont pas été clairement explicitées.
Elle se retranche également derrière le manque de temps pour analyser ce document. «L'enquête est ouverte depuis deux mois», lance Benoît Tricot alors que le bourgmestre note qu'il a travaillé sur ce document «tout le week-end.» Il propose d'envoyer à tous une version synthétique des remarques. Option retenue par le conseil. Un conseil qui aura vu la démission de Lucienne Dethier de son poste de conseillère communale, prenant en charge la présidence du CPAS. Dans la foulée, Élise Speybrouck prête serment.