Marie Petit a soufflé ses cent bougies en chanson
Elle est née à Marcourt, elle y habite encore. Marie Petit a vu le jour le 27 août 1918. Elle vient donc de souffler ses 100 bougies.
Publié le 29-08-2018 à 06h00
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Le 11 novembre prochain, on fêtera le centenaire de l’Armistice. 100 ans. Cela parait une éternité. Les faits qui seront commémorés semblent être d’un autre âge. Pour les plus jeunes, ils rejoignent l’Histoire au même titre que les guerres napoléoniennes ou la Guerre de Trente ans. Pourtant, il existe encore des contemporains des faits, des contemporains de l’Armistice. Preuve en terre rendeusienne avec, ce 27 août, les 100 ans de Marie Petit. Certes, Marie ne se souvient pas de la signature de l’Armistice, ni du Traités de Versailles mais elle garde un esprit vif, n’hésitant pas à pousser la chansonnette, comme elle le fera lors de la récente visite des autorités communales.
Marcourt toujours
Marie Petit a vu le jour à Marcourt, alors commune à part entière. Son frère, Hubert, en sera d'ailleurs le dernier mayeur. Marcourt, Marie ne le quittera jamais. Et aujourd'hui encore, elle y réside. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la jubilaire rencontre Louis Ruymbeke, un maçon venu en Ardenne pour la reconstruction. Le mariage est célébré le 24 octobre 1945. Trois filles viendront enrichir le couple. Aujourd'hui, la centenaire est grand-mère à quatre reprises et peut se targuer de porter le titre d'arrière-grand-mère cinq fois. «Durant cette vie bien remplie, vous avez exploité la ferme familiale, entretenu votre ménage et contribué à l'entretien des écoles, de la maison communale et du patro, aujourd'hui local du royal Syndicat d'initiative» lui rappelle la bourgmestre des lieux, Lucienne Dethier. Sur le plan des loisirs, la jubilaire a toujours voué une passion pour les jeux de cartes et pour les fleurs: «Votre habitation et les alentours en témoignent» glisse la bourgmestre.