Rendeux : une écharpe pour trois prétendants
Une liste unique en 2018? Probable scénario, pour l’heure en tout cas, mais avec trois candidats qui se dégagent pour l’écharpe mayorale.
Publié le 21-12-2016 à 05h00
:focal(507x348:517x338)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/VJCBC54HDJCQXI7S7BQXH2OWHY.jpg)
À Rendeux, on trouve que les élections communales, c’est encore loin. Il faut dire que l’absence d’opposition favorise une certaine quiétude, une sérénité certaine.
Cela ne signifie pas pour autant que les Rendeusiens n’auront pas de choix.
Pour l’heure, personne ne sort du bois pour annoncer des velléités de liste alternative.
En 2006, la majorité comptait huit sièges sur onze; en 2012, onze sur onze et la liste «Nous», incomplète, n’avait séduit qu’à peine 12% des électeurs. Le scénario de la liste unique, qui ne s’est jamais produit, n’est donc pas certain. Mais il faudra repartir d’une feuille blanche pour s’attaquer à la maison communale.
Ce qui est sûr, c’est que tout le collège repart ensemble en ordre de bataille, cela a été décidé lors d’une récente réunion.
Des fêlures dans la porcelaine collégiale? La bourgmestre Lucienne Dethier (non apparentée) parle de tensions minimes avec Cédric Rolland (PS) à propos de la maison de tourisme, en septembre. L’intéressé parle de divergence de vue sur un dossier précis et ponctuel, à propos de son financement, pas de quoi mettre à mal la bonne entente dans l’équipe.
Le trio probable
Pas besoin de boule de cristal pour affirmer que c’est au sein de cette équipe que se trouve le futur bourgmestre. Lucienne Dethier a récolté 36,7% des votes émis en 2012, 638 voix sur 1 740; Cédric Lerusse (MR), 610; Benoît Tricot (cdH), 578, soit 33,3%. Sans oublier Cédric Rolland, pas loin au pied du podium avec 506 voix, 29%.
Qui pourrait, de l'extérieur, défier ce trio élu, serré dans un mouchoir de poche? Ce trio de tête sera-t-il remanié par les électeurs rendeusiens? Lucienne Dethier ne voit pas là de lutte fratricide: «Nous ne sommes pas rivaux, on a une bonne entente, on fera ce qu'on pourra. »
C’est que le collège communal travaille ensemble depuis une dizaine d’années, avec des débats qui se déroulent entre les onze élus sur un autre mode que majorité/minorité. Au surplus, cette petite commune n’a plus aucune charge d’emprunts, obtient des subventions pour certains projets, va relancer un nouveau plan communal de développement rural (qui peut s’étirer sur 10 ans, comprend une large consultation populaire et apporte des subventions), alors que le CPAS a reçu un legs qui rend ses finances confortables.