Un nouveau parcellaire et une nouvelle cartographie pour la forêt communale
Vaste travail que celui présenté au conseil communal de Rendeux. La Commune possède maintenant un nouveau parcellaire et une nouvelle cartographie de sa forêt.
Publié le 20-04-2016 à 06h00
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C’est par une minute de silence en mémoire des victimes des attentats de Bruxelles que le conseil rendeusien a débuté, lundi. Un conseil où l’échevin Cédric Rolland ainsi que les conseillers Jean-Marie Chevalier et Éric Cornet étaient excusés.
Lors de cette soirée, il a beaucoup été question de forêt. À la manœuvre, François Baar, chef de cantonnement DNF et l’un de ses agents, Christophe Collin. Dans un exposé clair, précis, les deux hommes ont présenté un vaste chantier: celui de la révision complète du parcellaire et de la cartographie de la forêt communale de Rendeux. Un parcellaire, soit le descriptif de l’ensemble du peuplement de la propriété, qui n’avait plus été revu depuis des décennies.
1 722 hectares
La forêt communale de Rendeux, c'est «1 722 hectares avec 52 % de feuillus et 48 % de résineux», précise François Baar. Pour lui, cette révision s'imposait: «Les répartitions de l'ancien parcellaire n'étaient plus équilibrées. Il était nécessaire d'équilibrer ces coupes pour en obtenir plus ou moins le même volume chaque année. Attention cependant, même volume ne veut pas dire même recettes. On a connu une hausse du prix il y a quelques années, on assiste à une diminution voire une stabilisation, et on ne sait pas comment cela va évoluer», poursuit-il. Il ajoute que cette révision a, en outre, permis de revoir l'organisation du travail.
Christophe Collin, lui, s'attache à la philosophie générale des coupes, à son calendrier. Répondant à une question de l'échevin Benoît Tricot sur les plantations, François Baar a noté que ce sont surtout des résineux qui sont replantés. «Pour les feuillus, on essaye la régénération par voie naturelle. Même si ce n'est pas possible partout», note le chef de cantonnement. D'autres questions ont également nourri l'échange, comme celui du devenir des petites parcelles. Le nouveau parcellaire et sa cartographie ont été adoptés à l'unanimité.
Réserve intégrale
Autre dossier forêt, celui de la modification d'une partie de la réserve intégrale. La Région impose, en effet, que 3 % des feuillus soit dans ce type de réserve: «L'homme n'y intervient pas, on y laisse se développer la nature», explique François Baar.
Relayé par son collègue Christophe Collin: «La zone choisie est souvent difficile d'accès, en zone Natura 2000 et est souvent un endroit moins productif.»
En terre rendeusienne, cette zone se trouve dans la forêt de Saint-Thibaut. Mais voilà, le 15 janvier dernier, les intempéries ont provoqué de gros dégâts. Il est devenu nécessaire d'intervenir pour garantir la sécurité. Trente mètres de part et d'autre des sentiers et de la route régionale vont ainsi être extraits de ladite réserve. «Les 9,03 hectares perdus seront remplacés de manière équivalente par une parcelle dans le versant du Royen», explique Christophe Collin.
L’unanimité de mise.