Un homme nie avoir frappé une fillette d'un an à Paliseul
Il était en ménage en 2019 et 2020 avec cette dame à Paliseul. Pour le parquet et les parties civiles, les faits sont indéniables.
Publié le 23-06-2022 à 15h03 - Mis à jour le 23-06-2022 à 17h38
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EMF7ARF3FZEBDE3DGNGUX3KOJY.jpg)
Ce sont des faits très graves qui sont reprochés à un prévenu d’une trentaine d’années et habitant le sud de la province.
En 2019et 2020, quand il était en couple avec une dame dans la région de Paliseul, il aurait frappé à plusieurs reprises la petite fille de cette dernière, quand elle n’avait qu’un an puis deux ans.
La substitut du procureur du roi, Charlotte Saint, parle de " signes évidents de maltraitance".
"Trois équipes médicales ont confirmé le scénario de maltraitance.La plupart des lésions observées ont semblé suspectes.Un expert a même observé des ecchymoses sur le thorax et l’abdomen, provenant d’un objet contondant!" , dit la magistrate représente du parquet.
«Je n’ai jamais fait de mal à un enfant»
Malgré les charges semblant lourdes contre lui, le prévenu nie tout en bloc. " Je n’ai jamais porté des coups, je n’ai jamais fait de mal à un enfant. J’aimerais que cette histoire se termine.On m’a accusé et détruit" , dit le trentenaire, qui n’a jamais eu d’ennuis avec la justice et travaille en contrat CDDau Grand-Duché.
"Vous n’avez aucune preuve formelle que mon client est l’auteur des coups à cette petite fille, plaide l’avocate de la défense, MeGeneviève Adam. " C’est très étrange que mon client n’ait jamais posé problème dans cette famille et tout d’un coup, toute la famille paternelle du côté de l’ex-mari a commencé à lui faire porter toute la responsabilité des faits.Il aime les enfants et ne lève pas la main sur eux, d’ailleurs sa propre sœur lui confie régulièrement la garde de sa petite filleule" , dit encore MeAdam, qui réclame ni plus ni moins que l’acquittement du prévenu.
Jugement le 11 août
Du côté de la partie civile, MeÉmilie Romain, conseil pour le papa, se montre d’une grande fermeté; " C’est exceptionnel de voir une petite fille d’un an et demi autant tuméfiée. Tout accuse le prévenu car, comme par hasard, quand il n’a plus eu la petite fille et qu’elle a été écartée de son milieu maternel, la petite n’a plus eu la moindre blessure" , plaide l’avocate de la partie civile. Il y a des signes qui ne trompent pas: quand le prévenu entre dans le local du SAJ (aide à la jeunesse), la petite se met à hurler."
Dans son réquisitoire, la substitut du procureur du roi, Mme Saint, réclame une peine d’un an de prison.
La juge Carine Thomas prononcera son jugement le 11août. .