La chestrolaise Marjorie Kellen fait danser la France
Originaire de Neufchâteau, Marjorie Kellen prend son pied en France où elle exerce pleinement sa passion et métier de danseuse.
Publié le 05-05-2023 à 14h08
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Épanouie, c’est sans doute le qualificatif qui convient le mieux à Marjorie Kellen. La dame, originaire de Neufchâteau, profite pleinement de sa passion de la danse depuis son plus jeune âge. Fille de Christian Kellen, figure emblématique chestrolaise, elle a fait de cette passion un métier. Née en 1983, la jeune femme a été très vite attirée par le monde de la danse. C’est à 18 ans qu’elle a le déclic d’en faire son métier après avoir participé à un stage à la Maison de la Culture d’Arlon. S’en est suivi des cours de danse à Bruxelles et Salzbourg ainsi que des études de chorégraphie et de danse contemporaine à Amsterdam. Durant ces années d’apprentissage, la danseuse voyage énormément et pose notamment ses valises en Pologne, au Burkina Faso, au Sénégal ou encore en Afrique du Sud. Après ses études, elle développe plusieurs projets en Corse et au Mans tout en participant à un spectacle en tournée en Lituanie, Turquie, Biélorussie ou encore Angleterre.
Une tournée à travers l’Hexagone
Lors de sa dernière interview dans nos colonnes en 2012, Marjorie Kellen s’apprêtait à partir à la conquête de la France avec un spectacle intitulé "Dans le ventre du loup".
"Pendant plus de quatre ans, nous sommes partis en tournée avec ce spectacle souligne la danseuse professionnelle. Nous avons sillonné l’Hexagone de long en large avec beaucoup de dates jusqu’en 2015". Un an plus tard, Marjorie Kellen retrouve Florence Loison, une chorégraphe de la compagnie Zutano Bazar. "On s’était rencontré par le passé au Sénégal poursuit la chestrolaise. Elle m’a proposé un chouette projet au Mans, celui de développer la danse dans un milieu rural. Je suis devenue assistante chorégraphe et interprète de plusieurs pièces dans cette compagnie. Un an plus tard, j’ai décidé de m’installer dans la région du Mans où j’ai retrouvé la quiétude et la campagne, un peu comme à Neufchâteau".
De nomade à sédentaire
Là-bas, la dame devient plus sédentaire et participe à de nombreux projets dans la région. "J’ai intégré le travail de territoire de la compagnie et travaillé avec différents publics tels que des foyers de vie ou encore des écoles. J’ai également participé à un spectacle de danse improvisée où des danseurs en situation de handicaps, des amateurs et professionnels se partagent la scène".
Parallèlement à tout cela, elle n’oublie pas la Belgique. Des projets ont été mis en place notamment lors du festival médiéval de Neufchâteau en 2017. Depuis quelques mois, la chestrolaise développe un nouveau projet dans sa région d’adoption. Celui de marier le théâtre, la danse et les marionnettes.