Belle percée du roman policier
Olivier Weyrich constate un pic de ventes en 2021, avec, dans ses collections, une forte percée des romans policiers.
Publié le 06-01-2022 à 06h00
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M. Weyrich, 2021 a-t-elle été meilleure que l’année précédente?
En 2020, les éditeurs avaient bénéficié d’un pic important grâce aux fonds publics en soutien au secteur du livre, via des achats pour les bibliothèques, collectivités, etc. L’an dernier, alors qu’on croyait que ce pic allait diminuer, on a constaté une plus grosse augmentation.
À quoi est-ce dû à votre avis?
Je pense que les gens achètent plus pour eux et plus seulement pour offrir. Ils passent plus de temps à lire parce qu’ils prennent le temps de le faire.
Quels ont été les plus belles progressions dans votre production?
La collection 1944 continue de bien marcher avec notamment le Mook, mais je constate une très forte percée des romans Noir Corbeau, du policier. On a d’ailleurs réimprimé les derniers. Et puis on bénéficie d’une meilleure visibilité, grâce aux prix, dont le Rossel, qu’on a reçus. Le beau livre, comme celui sur la Semois, retrouve lui aussi une belle place dans les ventes.
Et pour 2022?
Un Mook sur l’Italie est sorti en décembre et nous travaillons sur un numéro consacré à la région des Pouilles, un endroit très prisé des Belges. Il y aura aussi deux nouveaux Mooks consacré aux balades à vélos dans nos régions. Ils sortiront au printemps et en été; sans oublier bien sûr, le développement du roman policier et de 1944.