Une fête gourmande sous le signe de la pomme
Le week-end dernier, une journée familiale et conviviale a été organisée à Tronquoy (Neufchâteau) sous le signe de la pomme et des fruits du verger.
Publié le 09-10-2021 à 06h00
:format(jpg):focal(507x364:517x354)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IOV3SOLHO5GPPEN42XJMDTOSUA.jpg)
Malgré le temps très maussade de dimanche dernier, la fête gourmande au verger de Tronquoy (Neufchâteau) a bien eu lieu. Il fallait cependant s’armer de son parapluie et de ses bottes en caoutchouc.
Des conditions météorologiques que les organisateurs connaissent malheureusement puisqu’il y a deux ans, le même événement avait aussi subi les caprices de la météo. Organisée conjointement par l’Office du tourisme de Neufchâteau, le Centre de Michamps et le GAL Haute Sûre Forêt d’Anlier, la fête gourmande a permis notamment de s’informer sur tous les aspects de la biodiversité autour du verger.
Durant toute la journée, plus d'une quinzaine de producteurs et artisans locaux ont proposé la dégustation et la vente de leurs produits. Une exposition pomologique, un atelier de vannerie sauvage ou encore le pressage de pommes suivi d'une dégustation faisaient entre autres parties de cette fête. Sans oublier également diverses conférences et la visite guidée du Verger conservatoire de Tronquoy. «Malgré le temps, tous les exposants sont venus, se réjouit Christine Leclercq, chargée de mission au Parc naturel Haute Sûre Forêt d'Anlier. Au niveau des visiteurs, on a eu pas mal de monde pour la visite du verger et pour les conférences. Parmi eux, on retrouve pas mal de passionnés mais aussi des personnes qui veulent lancer un nouveau projet de verger. Les subventions accordées par la Région wallonne en ce sens sont intéressantes et beaucoup de gens se lancent dans ce type de projet.»
Cette fête au verger a lieu tous les deux ans, un événement assez conséquent où la musique, les animations et de petits stands de restauration égaient le site. Mais quel est l'objectif principal d'un tel événement? «Le but principal est la diffusion d'informations par rapport aux variétés anciennes et donc la replantation des vergers haute tige. Les variétés anciennes sont intéressantes puisqu'elles sont résistantes naturellement aux maladies. L'objectif est vraiment d'orienter les gens vers une production de fruits sans utilisation de pesticides», termine Christine Leclercq.
Sur le même sujet