Dos au mur, les Chestrolais ont bien réagi
Après un deuxième quart-temps à oublier, et menés 23-37 à la pause, les hommes de Marc Hawley ont retrouvé leur basket et renversé la situation en fin de match.
- Publié le 29-09-2021 à 06h00
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Ce qui ressort d’abord du match de Neufchâteau contre Tongres, c’est la victoire, bien sûr. Mais impossible de passer sous silence ce deuxième quart-temps catastrophique, pour ne pas dire historique, dans lequel les Chestrolais n’ont inscrit que deux malheureux points (2-20 en dix minutes).
Et l’explication ne se trouve pas dans les gradins quasiment vides du hall des Tanneries, une semaine après l’ambiance de feu qui avait porté les Ardennais contre Limburg en Coupe de Belgique.
«Passer de 700 spectateurs à 30, il y a une différence qui est assez choquante, note Nicolas Sturam. Mais surtout, il faut dire que depuis le début de la préparation, on joue à un rythme très élevé. Même quand ça ne tourne pas bien, on joue avec beaucoup d'énergie et d'intensité. Et là, on a senti qu'on n'avait pas notre énergie habituelle, même dans le premier quart-temps, qui n'était pas si mal. C'est sans doute dû à l'accumulation de tout, des entraînements et des matches, depuis la reprise au début du mois d'août.»
De là à n'inscrire qu'un panier de plein jeu en dix minutes et rien d'autre, même pas un lancer franc… « On est rentré dans un faux rythme, explique Nicolas Sturam. On a arrêté de courir. Et surtout, on ne défendait pas bien, on ne communiquait plus. Donc on n'a pas eu de contre-attaque. Tout est lié. C'est un cercle vicieux. On a eu des shoots ouverts, mais on n'était pas en rythme pour prendre de bons shoots. »
«Une meilleure cohésion»
Après la pause, les premières minutes sont délicates aussi. Puis Neufchâteau retrouve progressivement son jeu. «On a réussi à casser leur faux rythme, poursuit l'ailier chestrolais. Puis on est revenu en quelques minutes, avec plus d'agressivité et de communication en défense et cela nous a donné des ballons devant. Les gars de Tongres n'étaient que sept et ils étaient fatigués sur la fin, oui. Cela a joué. Mais je pense que très peu d'équipes, même au complet, pourront suivre notre rythme quand on repart vite vers l'avant. J'en suis convaincu. »
C'est aussi cette belle réaction des Ardennais qu'il faut retenir. «Je ne trouve pas qu'on a été monstrueux en deuxième mi-temps, ajoute Nicolas Sturam. Mais on était dos au mur, en difficulté, et on a bien réagi. On n'aurait peut-être pas été capable de le faire il y a deux ans. Cette saison, on sait ce que Marc (Hawley) attend de nous et il sait ce qu'on peut faire. Il y a une meilleure connaissance, une meilleure cohésion aussi dans le groupe. Et une bonne alchimie entre les jeunes et les plus anciens, une bonne osmose, et cela se répercute sur l'ambiance et l'état d'esprit. J'ai le sentiment qu'on a passé un palier. On est plus saignant et plus tranchant qu'avant. On verra comment on réagira quand on sera à nouveau en difficulté.»
Au repos ce week-end
Notons que Neufchâteau ne jouera pas ce week-end des 2 et 3 octobre. Le match prévu à Pepinster a été reporté. Prochain rendez-vous pour les Chestrolais: le samedi 9 octobre contre Aarschot.