La dernière séance de Charles Quirynen à Nassogne
Le directeur général remettra son tablier le 30 juin. Les comptes, communal, très bon, et du CPAS, avec un boni en baisse, ont été approuvés.
- Publié le 09-06-2023 à 06h11
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Commençons par la fin. Une fois les 31 points à l’ordre du jour examinés mercredi au conseil communal, Charles Quirynen, a été chaleureusement applaudi. Le directeur général siégeait pour la dernière fois, avant de prendre une retraite bien méritée le 30 juin.
L’heure était aussi à l’approbation des comptes 2022, présentés par le directeur financier, Nicolas Hercot. Approuvé à l’unanimité, le compte du CPAS se clôture sur un boni budgétaire de 25 036 €, en baisse considérable par rapport à 2021. "Ce boni reflète les prévisions budgétaires, le CPAS a puisé dans son boni et sa réserve pour financer son fonctionnement courant, note ce dernier. Il reflète aussi la réalité, car il intègre le remboursement des subsides inondations (56 000 €) et Covid (41 000 €). Pour 2023, la dotation communale devra financer la totalité du déficit, la réserve étant vidée. Espérons que l’inflation poursuive sa décroissance."
En 2022, cette dotation était de 676 429 €, soit 120 €/habitant. Les dépenses de RIS gonflent de 96 995 €. "En raison de l’indexation et la hausse du nombre de bénéficiaires, elles sont en croissance continue depuis 2018, souligne Nicolas Hercot. Et ont connu une grosse accélération en 2022. On est passé de 88 bénéficiaires en 2021 à 86, mais il y a moins d’isolés et plus de chefs de famille."
"Très bonne trésorerie, mais on devra y puiser"
Le compte communal présente, lui, un boni de 3 401 508 € à l’ordinaire. "Ce dernier est important, tant au global qu’à l’exercice propre, malgré la constitution de provisions (500 000 €) pas entièrement puisées dans le boni, commente Nicolas Hercot. Avec 5 369 790 €, la trésorerie est importante. Mais 1,8 million de subsides n’ont pas encore été dépensés."
Les frais de personnel sont en hausse de 428 303 €, soit 9,95%, et représentent 44% des dépenses. "L’inflation et les nouveaux engagements expliquent cela, justifie le directeur financier. La hausse des taux d’intérêt est aussi forte. Mais les dépenses n’augmentent que de 2%. Et les recettes ne baissent que de 2%, malgré des rentrées des ventes de bois bien moindres que le 1,5 million de 2021. D’autres recettes, de la fiscalité (additionnel IPP: 235 000 €, + 17%) et du Fonds des Communes (263 000 €, + 15%), ont plus que compensé l’impact de l’inflation (9,54%), d’où la hausse du boni." Le bourgmestre Marc Quirynen de conclure: "La trésorerie est effectivement très bonne. Mais cela ne durera pas ad vitam aeternam, car on devra puiser dedans."