Leticia Collet, la pianiste et chanteuse de Nassogne a pris son envol avec Condore

Mais ne dit-on pas que l'on revient toujours à son premier amour? "Quand j'ai commencé mes études en communications à Liège, j'ai rencontré des claviéristes, poursuit Leticia Collet. J'ai repris le piano et intégré leur groupe. Durant les études toujours, j'ai rencontré d'autres musiciens et suis aussi entrée dans leur groupe, Dan San. Ce groupe m'a permis de faire il y a dix ans de la musique mon métier. Au début, avec Dan San, j'étais fort timide derrière mon piano. Puis on m'a proposé de chanter pour un 2e album. J'ai enregistré ma voix et ai fait écouter les enregistrements à des gens. Ils ont apprécié, et j'ai alors créé mon projet Condore en 2017."

Premier album en avril

À la croisée des chemins entre Agnès Obel, Patrick Watson et Danny Elfman, Condore propose un univers emprunt d’une identité propre liée l’instrument fétiche de Leticia Collet, le piano.

"Je ne m’inscris pas dans un style. Mais j’utilise souvent un mot pour le décrire, cinématographique. J’accorde beaucoup d’importance aux mélodies. J’essaie de partager une musique qui puisse créer de l’imagination dans l’esprit des gens. Mon répertoire peut aller de la musique classique à du heavy metal. Les paroles sont très instinctives et les mots très basiques. Je veux partager de l’émotion pure. J’essaie de transformer le négatif en positif."

Après avoir sorti quatre premiers titres en 2019, Condore déballera en avril prochain un premier album, Winding Whispers.

"Des chuchotements qui s’entremêlent, flottants, définissent assez bien l’atmosphère de ses morceaux."

Il se chuchote d’ailleurs aussi déjà qu’on adorera encore un peu plus Condore à son écoute.

www.condore.be