Nassogne: pour la rentrée, une école à pédagogie active à Chavanne

«La population est en baisse à Chavanne, on compte 30 élèves répartis dans 2 classes en primaire, et 15 dans une classe en maternelle, souligne Olivier Bande. Il y a quelques années, on est tombé de 2 temps plein et demi à 2. Le but est de récupérer un mi-temps. Je n'ai rien à reprocher à l'enseignement actuel. Mais il y a énormément de va-et-vient dans l'école depuis plusieurs années. Pour fidéliser nos élèves et en attirer de l'extérieur, on a souhaité mettre ce projet en place.»

Au rang des atouts de la pédagogie active que Chavanne proposera, Olivier Bande cite notamment un horaire adapté au rythme biologique de l’enfant, une période quotidienne destinée à l’apprentissage par la pratique, d’activités artistiques, sportives et nature. Et le fait que chaque enfant pourra évoluer à son propre rythme.

«Par ailleurs, ils quitteront l'école plus tard, à 16 h 15, mais il n'y aura plus de devoirs, ajoute Olivier Bande. Ceux-ci seront remplacés par des activités ludiques d'apprentissage à l'école. Et les contrôles à proprement parler seront remplacés par des évaluations visant à faire un état des lieux des acquis en construction, et non à pénaliser les élèves.»

«Un seul parent réticent»

Échevine de l'Enseignement, Florence Arrestier précise: «Une première rencontre a été organisée avec les parents la semaine passée. Dans ceux présents, seul un parent était réticent.»

Olivier Bande: «Une seconde réunion d'information aura lieu le 1er juillet, à 19 h, pour ceux qui n'étaient pas là, et les autres familles qui seraient intéressées. On a déjà eu des contacts pour 6 inscriptions, 3 en maternelle et 3 en primaire. Celles-ci sont ouvertes.»

Olivier Bande souligne encore: «L'école d'Humain, dans la commune de Marche, applique la pédagogie active, l'école de Borlon, dans la commune de Durbuy, aussi. Mais dans un rayon proche, c'est tout. Ce n'est pas grand-chose. L'école de Borlon était un peu dans la même situation que nous, avec un nombre d'élèves en déclin. Elle en est arrivée à refuser des enfants. Il y a aussi une école à pédagogie active à Amonines, mais c'est déjà à 40 km. Aussi, les enseignants suivent des formations.»