La pandémie influence les comptes
La receveuse communale a présenté les comptes 2020 du CPAS et de la Commune. «Il y a vraiment une influence de la pandémie, et celle risque encore d’être le cas en 2021, c’est donc difficile de faire des comparaisons», insiste Jacqueline Maquet.
Publié le 18-06-2021 à 06h00
Concernant le compte du CPAS: «Les services mobilité, lavoir et repas ont été impactés par le coronavirus, explique Jacqueline Maquet. Le CPAS a par ailleurs bénéficié de 91 000€ d'aides Covid mais devra peut-être les rembourser, s'il ne peut justifier les dépenses correspondantes.»
Les RI plus nombreux
Rayon dépenses, les frais de fonctionnement (– 12%) sont en baisse. «Cela se justifie par l'annulation des plaines, et dans d'autres services, d'ateliers et animations», note la receveuse.
Et d'aussi souligner. «Les transferts augmentent de 10%. Les bénéficiaires du RI sont plus nombreux, et les aides sociales en espèces aussi à la hausse. La dette chute de 68%, car tous les emprunts au 31/12/2020 ont été remboursés.»
Comme pour le compte du CPAS, à l’ordinaire, la receveuse préfère se focaliser sur l’exercice propre pour le compte communal
Au niveau des recettes, «les annulations de salles ont été compensées par une vente de bois meilleure en 2020 qu'en 2019, même si le résultat de cette dernière n'a pas été celui escompté», clame Jacqueline Maquet.
788 000€ d’investissements
Alors que rayon dépenses, «la hausse des frais de fonctionnement s'explique encore par la pandémie, avance Jacqueline Maquet. Celle de la dette par le fait que des emprunts ont été contractés fin 2019. Les répercussions se sont seulement manifestées en 2020.»
À l'extraordinaire, les dépenses s'élèvent à 2 008 899€ et les recettes à 1 622 685€. «Les investissements ont peu évolué, on passe de 747 000€ 2019 à 788 000€ en 2020, précise la receveuse. Ils ont surtout été consentis pour les voiries.»
Tout va vers les grands centres urbains
Au sujet du compte communal, Philippe Lefebvre (m., Ensemble) a émis l'une ou l'autre remarques. «Je ne vois rien comme subsides en 2020».
Marc Quirynen, bourgmestre: «Les pouvoirs subsidiant n'ont plus les mêmes opportunités qu'avant. À Rochefort, François Bellot a toutefois interpellé ceux-ci. Tout va vers les grands centres urbains, alors qu'on a des espaces souvent plus vastes. On n'est pas gâté.»
Philippe Lefebvre regrette par ailleurs une fois de plus, au regard de la crise, qu’aucun montant n’a été alloué aux indépendants
Marc Quirynen: «On n'a pas presque pas eu de sollicitations des indépendants au CPAS. Or, ils en avaient l'occasion. Un toutes-boîtes a été distribué en ce sens.»
Marc Quirynen ajoute: «Des capsules vidéos ont été réalisées par l'administration. C'est une belle publicité gratuite, l'aide la plus efficace pour donner de la notoriété quel que soit le secteur.» Si le compte 2020 est approuvé, les 5 conseillers Ensemble le rejettent.