Au menu, un élevage de poulets à Ambly
Lors de la séance du conseil de ce jeudi soir, l’enquête en cours sur un projet d’élevage industriel de poulets à Amblys’est invitée à table.
Publié le 11-04-2015 à 06h00
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Au-delà de l’ordre du jour, c’est Véronique Burnotte, conseillère Écolo (opposition) qui a amené le débat sur la table du conseil: un nouveau projet est soumis actuellement à enquête publique.
La conseillère a embrayé là-dessus, dans la foulée de la présentation de la motion demandant la fin définitive des négociations du projet de partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement entre l'Union européenne et les États-Unis d'Amérique. Une motion qui a été votée à l'unanimité, avec abstention de Vinciane Choque. Avant le vote, Marc Quirynen avait donné le ton: «Il est vrai que ce partenariat ferait courir des risques en Europe, et jusque dans nos communes, au niveau social et environnemental, en accentuant encore le pouvoir des multinationales. Notre groupe est favorable à la motion!»
Mais revenons à nos poulets.
Une question de liberté
Véronique Burnotte a donc embrayé en rappelant que la position d'Écolo sur les élevages intensifs était claire. Nassogne en compte déjà quatre, c'est assez: «Cette nouvelle demande d'élevage de poulets à Ambly devrait pouvoir donner l'occasion à la majorité de délivrer aussi un message clair à ce sujet!»
L’enquête se termine le 16 avril, il s’agit de l’implantation d’un élevage de plus de 39 000 poulets. La demande est introduite par M. Guillaume, d’Ambly, propriétaire des terrains situés à la sortie d’Ambly vers Harsin, sur la gauche.
Le bourgmestre, Marc Quirynen, a été clair, effectivement: «Le collège n'a pas à donner son avis pendant l'enquête publique. Mais il serait plus sain, bien sûr, que les projets d'expansion soient d'un autre ordre. Au nom de quoi la Commune interdirait à un citoyen de déposer un projet? C'est une question de liberté, nous ne sommes pas en dictature! Et ce n'est pas pour cela que le collège soutient le projet. Je lis les réseaux sociaux comme tout le monde, et je ne suis pas d'accord avec les insinuations laissant croire que nous sommes pour…
Maintenant, tout dépend de ce qu'on appelle projet industriel… Un élevage de 4 000 poulets en plein air est une chose, ici, on est en classe 2. Et dans ce cas-ci, il s'agit d'un jeune qui cherche à travailler depuis des années, son seul regret est de ne pas avoir pu s'inscrire dans le projet de biométhanisation du Gerny, qui n'a pas pu se concrétiser. »