« Delphine, c’était un peu mon modèle »
Jessica Hardenne a battu Delphine Dieudonné, meilleure joueuse de Subbuteo du monde. C’était son modèle, elle est devenue une amie.
Publié le 06-02-2015 à 05h00
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Championne du monde de Subbuteo en titre en catégorie individuelle féminine, Jessica Hardenne a tôt goûté aux lauriers. En 2002, la joueuse de Bande (Nassogne) s'imposait à Birmingham. Elle avait 15 ans. «Il était temps, s'en amuse-t-elle aujourd'hui. L'année suivante, je changeais de catégorie.» Depuis, Jessica a disputé plusieurs autres coupes du monde, mais sans plus l'emporter: à Malte (2003), Dortmund (2006), Les Herbiers, en France (2007) et Rotterdam (2009). C'est donc à Rochefort, là où elle a découvert le Subbuteo quand elle était gamine, qu'elle a renoué avec la suprême victoire, le 6 septembre dernier.
Le Subbu, une affaire de famille
Jeune adolescente, Jessica Hardenne en avait rêvé tant de fois, de cette coupe qui lui semblait inaccessible. Pendant des années, elle s'est entraînée chez elle, tous les jours. «C'était dans une chambre d'amis, chez mes parents. Mon papa m'avait fabriqué la table qui supportait le terrain et mon oncle, qui habitait le même village, venait s'entraîner régulièrement.»
Arrivent pour Jessica les premières compétitions. «Quand j'ai commencé, Delphine Dieudonné était déjà là, et au top. C'était un peu mon modèle. Et c'est ce modèle que j'ai suivi. Delphine est devenue une amie, presque quelqu'un de la famille.» Jessica est en effet la marraine de la fille de Delphine. «Nous nous sommes connues grâce au Subbu. De même que j'ai connu mon mari par un ami du Subbuteo.» Notre championne du monde n'a d'ailleurs pas tardé à refiler le virus à son cher et tendre.
Après tout, dans la famille Hardenne, du père, Alain, qui a joué au foot à Forrières, à Nassogne ou Marloie, à l’oncle Michaël, qui a fait partager sa passion à Jessica, l’esprit de compétition, et plus encore le Subbuteo a toujours été une affaire de famille.