Après 21 ans, le Métro change de mains
Après 21 ans comme gestionnaire du Métropolis, Étienne Dubois a revendu la discothèque à Patrick Wala, un Sudiste.Une page se tourne.<
Publié le 08-01-2014 à 06h00
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Le Métropolis est l’une des discothèques les plus connues dans la région francophone. Située le long de la N4 à Harsin (Nassogne), elle fait le plein tous les week-ends. Et après d’importants travaux de rénovation il y a deux ans, la discothèque prend un nouveau tournant encore plus important.
Le patron Étienne Dubois, qui avait créé la boîte il y a 21 ans, a décidé de revendre le Métropolis.
« Je suis dans le monde de la nuit depuis que j'ai 16 ans environ, commente Étienne Dubois. J'en ai 52 aujourd'hui. Non pas que je sois fatigué de cette activité, du tout, mais je pense qu'il est temps de passer à autre chose. Au départ, je n'avais pas en tête de remettre la discothèque, mais des repreneurs se sont manifestés au fil de discussions. J'ai étudié les possibilités et j'ai pris ma décision. Et puis comme l'a dit mon personnel, maintenant, je vais vraiment commencer à travailler .» (rires).
Ainsi, il cédera de manière officielle son affaire avant le 18 janvier. Le repreneur est l’un de ses amis, Patrick Wala (lire ci-contre).
Depuis 21 ans, la discothèque s’est forgée une solide réputation dans le monde de la nuit et a accueilli des milliers de danseurs et fêtards au son des meilleurs DJ’s du pays et d’ailleurs.
«Une clientèle que je qualifie d'exceptionnelle, poursuit Étienne Dubois. Des clients respectueux et sympathiques. Le Métropolis est une discothèque interprovinciale et accueille beaucoup de Français aussi. J'ai envie d'y voir quelqu'un de nouveau avec de nouvelles idées aussi. Mais je suis très fier de l'évolution due la boîte de nuit, nous nous sommes toujours adaptés à la demande. Autant de succès en 21 ans, ce n'est pas du hasard.»
Des souvenirs de soirée, Étienne Dubois en a plein la tête. «Mais je me souviens de la première soirée mousse, il y avait trois mètres de mousse, j'ai eu la peur de ma vie car il y avait 1 500 personnes dans la boîte. Tout s'est bien terminé», explique-t-il.
S'il quitte la direction du Métropolis, Étienne Dubois avoue qu'il ne quittera pas le monde de la fête car « j'ai toujours été un fêtard et je le resterai. Mais peut-être moins dans le monde de la nuit.»
Étienne Dubois compte se lancer comme négoce dans les produits de luxe et n’envisage pas la pension, loin de là. Lui qui a toujours été très actif fera ses adieux définitifs comme patron le 18 janvier prochain au Métro. Qu’on se le dise!