Marc Quirynen et les IC, maîtres à bord

C’est une réelle victoire que remporte le bourgmestre cdH Marc Quirynen: il avait 654 voix en 2006, soit le 2° score au hit-parade derrière le bourgmestre Marcel Sepul (743 voix) qui a laissé sa place ily a deux ans. Il en aligne 1 281! Il est de loin le 1° au hit-parade des scores, puisque le 2° est l’échevin Marcel David, qui pousse la même liste, avec 789 voix. Suivi d’un nouveau venu, André Blaise (693) qui occupait la 4° place sur la liste et qui est l’un des 5 nouveaux élus IC.

« On espérait mieux »

C’est aussi une victoire que remporte la liste Ensemble menée par le socialiste et échevin Bruno Mont (507 voix contre 534 en 2006): sa liste passe de 3 à 5 élus. Les deux nouveaux sont Bruno et Isabelle Huberty, frère et sœur. Vu l’incompatibilité, c’est Bruno qui siégera et Marie-Christine Godfrin prendra la place d’Isabelle Huberty. Deux élus en plus.

Pourtant, Bruno Mont est déçu: «C'est une victoire en demi-teinte. Bien sûr, à cinq, on devient une vraie équipe. Mais vu qu'il n'y avait que 3 listes, on espérait mieux. Nos scores, à moi-même et à Philippe Lefèbvre, se sont tassés. A nous d'en tirer les leçons…»

La déception règne aussi chez Écolo. Étaient élus deux conseillers, un seul passe: Véronique Burnotte qui, en tête de liste aligne 144 voix pour 146 à Zéki Karali qui ne passe plus.

Une alliance ? Rien de moins sûr

La question est de savoir si, fort de sa majorité consolidée, la liste de Marc Quirynen partira seule. En 2006, malgré une majorité absolue, la liste avait choisi d'élargir sa majorité en s'alliant la liste Ensemble: «On a une réunion ce mardi soir pour trancher. Mais en fait, pourquoi devrions-nous étendre notre majorité? Puisque les électeurs nous ont fait une telle confiance! On peut dire à 9 chances sur 10 que l'on n'élargira pas notre majorité», confiait le bourgmestre.

Pour Bruno Mont, une alliance est peu probable: «Je comprendrais. On attend, on verra. Mais nous, dans la majorité, on apportait des contacts précieux au Fédéral ou au Régional…

Sinon, bon, on part pour une cure d’opposition, que l’on veut constructive.»