Joseph Buron : l’homme des médias aimait le tennis
Ancien rédacteur en chef du journal télévisé de la RTBF, Joseph Buron, est décédé avant-hier. Il s’est aussi impliqué dans le tennis et à Nassogne.
Publié le 23-09-2011 à 07h00
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Ancien rédacteur en chef du journal télévisé de la RTBF, Joseph Buron est décédé mercredi à l'âge de 68 ans. « Cet homme de médias a d'abord tâté de la presse écrite au Monde et àFrance-Soir avant d'intégrer la RTBF en 1971 comme responsable de rubrique, explique Philippe Herman, chef d'édition du bureau local d'information pour la RTBF Luxembourg. Joseph Buron a aussi réalisé des reportages pour le service littéraire de la RTBF radio. »
Passionné de tennis
En 1974, le Nassognard devient journaliste au journal télévisé. On retiendra également une série de magazines consacrés à l’histoire du Congo. À partir de 1985, il assure la présentation de « L’Écran témoin », pilier de la télévision publique belge de l’époque, avant de revenir au journal télévisé dont il deviendra le rédacteur en chef.
Joseph Buron a terminé sa carrière à la RTBF en 2004, en tant que chef du centre de productions de Namur.
Au-delà de l'homme de médias, Joseph Buron était très attaché à sa région natale, Nassogne, et à la province du Luxembourg. « Joseph Buron s'est tout particulièrement investi au niveau du tennis. Grâce à lui et à son sérieux, le club de tennis local a acquis une certaine notoriété », indique le bourgmestre de Nassogne, Marc Quirynen. Le tennis fut pour Joseph Buron une véritable passion. Il s'est notamment investi dans les sphères dirigeantes de l'Association francophone de tennis (AFT). « Il est entré au conseil d'administration de l'AFT, région Namur-Luxembourg, en 1979, alors qu'il s'agissait encore d'une association de fait indépendante, explique Jacques Carrier, secrétaire régional de l'AFT, qui l'a très bien connu. Il était encore administrateur en 1991 quand l'AFT s'est transformée en ASBL. Il est devenu vice-président de l'AFT Namur-Luxembourg en 1994, avant d'en assurer la présidence de 2005 à 2009. C'était un homme qui dirigeait nos réunions de main de maître. C'était un amoureux de tennis qui a pratiqué ce sport tant qu'il a pu, et qui appréciait aussi le côté convivial du sport. Un grand monsieur ». ¦ J. B.