La Wallonie et la France d’abord
Cette première en Wallonie et en France servira ensuite d’exemple pour toute l’Union européenne. L’expérience intéressera de nombreux publics.
Publié le 06-09-2011 à 05h00
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Le budget de ce projet quinquennal de 2,5 millions€ sera apporté à 50% par l’UE, 25% par Élia (4/5e) et Rte (1/5e), et 25% par la Région wallonne.
En Wallonie, les corridors à restaurer se trouvent sur les communes de Couvin, Doische, Beauraing, Anhée, Bièvre et Paliseul, Marche-en-Famenne, Nassogne et Tenneville, Libramont, Bertrix et Neufchâteau, Florenville, Meix-devant-Virton, Durbuy, Spa, Vielsalm, Arlon. En France, huit sites dans sept régions: Île de France, Franche Comté, Champagne Ardenne, Aquitaine, Rhône-Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur et Bretagne.
Les acteurs et publics intéressés sont nombreux. Les gestionnaires de réseaux électriques bien sûr, mais aussi leurs sous-traitants, les DNF et ONF, les propriétaires privés, les chasseurs, les promeneurs, etc.
Pour cette première année, l’équipe va s’atteler à cartographier de façon très fine les dessous de lignes: qui en est propriétaire, les sols, la flore, la faune. Ce sera la base des travaux à ensuite programmer.
Les premiers aménagements visibles seront sans doute, explique Gérard Jadoul, les mares et les pâturages. Pour que l’effet de lisière se manifeste dans les paysages, il faudra cinq à dix ans. Les travaux seront confiés à des entreprises sous-traitantes. Pour permettre le démarrage des plantations à l’abri de la faune sauvage, des clôtures seront parfois installées dans un premier temps.
À n’en pas douter, ces aménagements amélioreront les paysagessur des centaines d’hectares ; les grandes saignées deviendront des balafres plus discrètes.
Et le projet intègre un volet de communication et de vulgarisation pour le grand public. Ainsi, les zones de pâturages par des vaches rustiques seront situées près de sentiers accessibles pour sensibiliser à la conservation de la nature. Le projet éditera des documents et son site Internet sera mis à jour durant les cinq années.¦
Gérard Jadoul, gerard.jadoul@gmail.com, +32 498 544 240.