« Bercheux est prêt pour la P1 »
Publié le 11-05-2011 à 07h00
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Sandy Marchal, en tant que Nassognard, quel bilan tirez-vous de cette campagne ? Satisfait d’avoir connu une fin de saison tranquille malgré la perte de quinze points sur tapis vert, ou surtout déçu de savoir que vous auriez pu disputer le tour final sans ce coup de boutoir ?
C’est la question de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Je pense qu’on ne doit pas nourrir trop de regrets. D’accord, avec quinze points de plus, on aurait terminé sur le podium. Mais si on avait été sauvé plus rapidement, aurait-on livré le même second tour (NDLR: Nassogne a remporté dix de ses douze derniers matches) ? Pas sûr. On se serait peut-être relâché en fin de parcours.
Vous prenez beaucoup de points à domicile. Vos supporters vous transcendent ?
On a surtout un terrain très particulier, il faut le reconnaître. Personnellement, je déprime de devoir m’entraîner et jouer sur pareille surface de jeu. Mais de là à dire que la piètre qualité de notre ground explique notre bon parcours, sous-entendu que Nassogne est une équipe qui mise tout sur son physique, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.
Bercheux sacré. Logique ?
Tout à fait. Même si Ochamps est la seule équipe qui nous a battus deux fois, j’estime que le titre des Verts n’est pas volé. Regardez leur deuxième tour, il n’y a pas photo. Puis garder le zéro onze fois d’affilée, ça mérite le respect. Bercheux a surtout montré qu’un championnat ne se gagnait pas forcément dans les gros matches.
Le club est prêt pour la P1, selon vous ?
Je pense, oui. Car contrairement à Ochamps, la relève pointe le bout de son nez. Je fais référence à des garçons comme Pierre Goosse ou Sylvain Asselborn. Ce dernier m’avait pris en marquage au retour et il m’avait bien ennuyé. Je pense que le projet bercheutois tient vraiment la route.
Bercheux serait-il champion sans Lambert ?
Lambert est un pion important sur l’échiquier de Nicolay, mais je remarque que Bercheux s’est imposé 0-3 à Compogne, alors qu’il était suspendu.Ce groupe ne manque pas de solutions.
Sainte-Ode et Neuvillers en P3, votre sentiment ?
Pour Sainte-Ode, c’est une sacrée surprise. Visiblement, l’ambiance s’est dégradée à Tillet. Et l’état d’esprit, c’est 50% des résultats d’une équipe. Retrouver Paliseul aux barrages m’étonne également. Je voyais cette formation terminer dans la colonne de gauche. Ce sont deux exemples, parmi tant d’autres, qui prouvent à quel point il est difficile de se relever d’une descente de P1 en P2.
D’autres déceptions ?
Peut-être Compogne, qui se disait lassé du tour final, et donc prétendant au titre, mais qui ne m’a séduit ni au premier tour (2-2), ni au second (1-1). Dix-sept points de moins que le champion au final, c’est beaucoup.
Et les bons points, à qui les attribuez-vous ?
Mageret. Contrairement à ce que d’aucuns pensaient, leur début de saison n’était pas un feu de paille. Certes, les Rouges ont terminé en roue libre, mais ils ont tout de même bouclé cet exercice en cinquième position. Un sacré résultat pour un promu.
Et Vaux-sur-Sûre, alors ?
Les Étoilés ne m’ont sincèrement pas impressionné. Je me souviens du match aller, qui s’était clôturé par un sinistre 0-0. Quel triste spectacle, d’un côté comme de l’autre. Et au retour, nous avons réussi à égaliser, alors que nous évoluions à neuf contre onze.
Des joueurs vous ont agréablement surpris cette saison ?
Sylvain Dewalque, l’attaquant de Mageret, m’a plu. Sylvain Asselborn, comme déjà dit, également.
Puis je citerai encore Raphaël Bozet, que j’ai côtoyé à Givry. En équipes d’âge, on le flanquait au goal parce qu’il ne savait pas courir. Regardez sa progression. ¦
Sandy Marchal, en tant que Nassognard, quel bilan tirez-vous de cette campagne ? Satisfait d’avoir connu une fin de saison tranquille malgré la perte de quinze points sur tapis vert