Quatre Luxembourgeois aux Mondiaux
Boris Rolin emmènerale trio Swaertvaegher – Saussus – Mohyaux championnats du monde en version 70.3, à Zell à See (Autriche).
Publié le 29-08-2015 à 06h00
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Si l'on parle régulièrement des sociétaires du Batifer ou du Powermaxx, d'autres, parmi les triathlètes luxembourgeois, se mettent en évidence alors qu'ils font partie d'autres clubs. En plus de Maxime Swaervagher, on retrouve de plus en plus régulièrement Boris Rolin parmi les meilleurs éléments de notre pays. Le Bertrigeois évolue sous les couleurs du Tri GT, l'ancien club d'Axel Zeebroek, et son choix a été guidé par des réalités géographiques. «À 18 ans, j'ai quitté Bertrix pour aller faire mes études à Louvain-la-Neuve et parmi les sportifs et triathlètes que je fréquentais, plusieurs étaient du club tournaisien, détaille-t-il. Je me suis retrouvé avec eux en stage en Espagne, j'étais en deuxième année universitaire pour devenir professeur de sport et c'est là que j'ai accroché. Pour les entraînements, ça devenait plus facile pour moi d'aller là-bas que de m'inscrire au Batifer ou au Powermaxx de ma province.»
Pourtant, c'est bien au club d'athlétisme de Bertrix qu'il a fait ses débuts dans le sport. Il avait alors 12 ans, mais ce n'est qu'à l'unif, dans l'obligation de pratiquer un sport d'endurance, qu'il se lança dans le triathlon. «J'y ai rapidement pris goût et dans mes obligations scolaires, était programmée la participation à deux sprints, poursuit-il. Ensuite, je suis passé aux demis avec le championnat de Belgique à Eupen et plus tard, je me tournerai vers les plus longues distances avec un regard vers Hawaï, mais ce n'est pas pour tout de suite.»
Parce qu’avant cela, Boris veut performer sur les courtes distances et on se souviendra de son titre francophone de sprint sur ses terres bertrigeoises. Mais à court terme, après avoir obtenu son billet lors de la course d’Aix en finissant deuxième de sa catégorie (25-29 ans), ce sont bien ces mondiaux autrichiens en version 70.3 (1,9 km de natation, 90 km à vélo et 21,1 km à pied) sur lesquels il se focalisera.
«Depuis le mois d'octobre 2014, c'est mon seul et unique objectif, confirme le Louvaniste d'adoption. Mes courses et mes entraînements ont été dans ce sens et les cinq dernières semaines de charge se sont très bien déroulées. Je peux parler d'une préparation idéale. Maintenant, pour ce qui concerne ma place finale, difficile à dire. Peut-être ne pas finir trop loin de pros, ce qui voudrait dire un bon classement en catégorie.»
On le sent, pas question de poser des objectifs précis, mais Boris pourrait nous apporter une toute belle surprise.