La polémique n'est pas retombée à Meix: la minorité reproche au maire ses "discriminations"
Le 26 décembre, nous avions publié les propos du maire de Meix, Pascal François, expliquant le système d'aide chauffage aux associations. Mais il faut pour cela occuper des locaux communaux.
Publié le 30-12-2022 à 06h00
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Dans nos éditions du lundi 26 décembre, nous sommes revenus sur la dernière séance du conseil communal de Meix-devant-Virton.
Via son porte-parole Philippe Brynaert, la minorité au conseil communal de Meix reprochait une forme de discrimination du maire Pascal François à l’égard des associations de la commune.
"Nous lui reprochons le fait d’avoir remplacé une aide au chauffage unique et identique pour tous les groupements et associations de la commune par une aide différente pour certaines associations, sans raison objective et claire", commente Philippe Brynaert.
Le ministre Collignon interpellé
Au nom de son groupe "Réagir", M. Brynaert tient à faire une mise au point par rapport à notre article publié lundi et dans laquelle le maire de Meix réfutait tout reproche de discrimination. "Le collège a refusé au groupe les Baskets de Gérouville l’aide chauffage à laquelle il avait droit, comme les autres associations. Suite aux protestations de Réagir, cette aide a été remplacée par un subside à la location de la salle utilisée, pourquoi ?", écrit Philippe Brynaert.
Et il poursuit: " Alors que le maire de Meix s’est engagé publiquement vis-à-vis du groupe des Baskets à “aider directement sur base de ses frais réels”, il annonce qu’il ne remboursera pas 370 € des frais de nettoyage pourtant payés par les Baskets ! Il a également déclaré (dans l’article de l’Avenir du 26/12) que cette aide “au bout du compte est plus avantageuse que l’allocation de chauffage. Où est la discrimination ?”
Mais c’est précisément parce qu’elle est différente et plus avantageuse que le maxi mum de l’allocation de chauffage oc troyée aux autres groupes qu’il y a discrimination !
La salle Abbé Deny de Villers-la-Loue a également été exclue de l’aide chauffage dont elle faisait bénéficier le groupe de gymnastique Les Ardentes, la troupe de théâtre amateur de Villers-la-Loue et les villageois pour leurs fêtes de famille.
Le maire a contacté la responsable des Ardentes pour lui rembourser en direct des frais de chauffage et lui proposer de quitter la salle Abbé Deny pour la salle de l’école communale de Meix ! Le maire a également contacté la troupe de théâtre amateur ; aussi pour lui proposer de quitter la salle Abbé Deny ?
Le groupe Réagir a dénoncé ces agissements et a demandé de revenir au système unique prévu en début d’année pour toutes les associations. Le maire et sa majorité ont refusé ", termine M. Brynaert.
Ajoutons que le leader du groupe "Réagir" a écrit il y a quelques jours au cabinet du ministre de tutelle à la Région wallonne, Christophe Collignon. En lui posant notamment cette question: "Un collège communal, suivi au conseil communal par sa majorité, a-t-il le droit d’accorder des aides financières aux associations de la commune en discriminant certaines ?"