Marche: elle se réveille avec un homme sur elle alors qu’elle dort dans le canpé d’une amie
La victime dormait dans le canapé d’une amie. L’homme est poursuivi pour fait de mœurs
Publié le 27-04-2023 à 12h07 - Mis à jour le 27-04-2023 à 12h08
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Au lendemain d’une soirée lors de laquelle elle avait invité plusieurs connaissances, une Marchoise a appelé la police car elle venait de retrouver l’une des copines, qui avait passé la nuit dans son canapé, paniquée. La copine disait s’être réveillée alors qu’un homme également présent à la soirée était près d’elle. Il aurait atteint à son intimité.
L’homme avait déjà quitté la maison. La copine et l’homme étaient restés loger sur place, chacun dans un coin du grand canapé. L’homme doit répondre devant le tribunal correctionnel de Marche de viol et atteinte à la pudeur. Il ne nie pas que quelque chose se serait produit. Il s’était d’ailleurs présenté spontanément à des policiers pour les informer mais sans pouvoir donner plus de précisions.
Du sperme avait été retrouvé sur le pyjama de la victime. "Même à supposer que le viol ne puisse être attesté faute d’élément, retenir l’attentat à la pudeur ne pose pas de difficulté, estime pour le parquet, la substitut Anne-Sophie Guilmot. Monsieur était censé dormir à l’opposé du canapé mais durant la nuit, il s’est retrouvé dans le coin réservé à madame." Un prévenu qui est par ailleurs poursuivi pour détention d’images pédopornographiques.
Le ministère public réclame deux ans de prison. L’avocat du prévenu, Me Dimitri De Coster, déplore, lui, l’attitude des policiers qui ont pris la déclaration de son client et qui l’auraient déjà considéré comme coupable sur toute la ligne. Mais l’avocat ne conteste pas des faits punissables.
"Il n’y a pas de viol car rien ne permet de retenir cela, dit Me De Coster. Par contre, monsieur ne le dira sûrement jamais mais il se serait masturbé près de madame." Le conseil admet donc, pour son client un attentat à la pudeur.
Quant aux images pédopornographiques, l’avocat fait valoir qu’il est impossible de déterminer l’âge des personnes sur des photos retrouvées sur l’ordinateur.
La défense demande le sursis probatoire. Jugement le 24 mai