Visite de la ministre Valérie Glatigny à l’Institut Sainte-Julie de Marche-en-Famenne: "Les jeunes doivent oser les sciences" (vidéo)
Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, était présente ce vendredi à l’institut Sainte-Julie de Marche-en-Famenne, pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques.
Publié le 10-02-2023 à 15h44 - Mis à jour le 10-02-2023 à 15h52
Marchoise d’origine, Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a retrouvé ce vendredi le chemin de l’institut Sainte-Julie, son ancienne école. Elle y était en visite dans le cadre de la première édition de la semaine de sensibilisation aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie, et aux mathématiques qui se terminait ce vendredi.
À cette occasion, de nombreuses activités destinées aux élèves de 1re secondaire, de tous réseaux, ont été proposées aux quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec un leitmotiv pour tous ces jeunes: "Osez les options scientifiques, technologiques et mathématiques (Steam) !"
À l’institut Sainte-Julie, l’effervescence et la réflexion se combinaient au sein des neuf ateliers dans lesquels les élèves de première secondaire ont pu s’essayer à différents domaines relavant des sciences et des technologies, tels que la robotique. Les élèves ont ainsi pu animer de petits robots téléguidés, créer de petits capteurs reliés à un potager pour en mesurer le degré d’humidité, concevoir de petits moteurs à bases de Lego…. Autant d’expériences mises sur pied et animées par les étudiants de la haute école Namur-Luxembourg (Henallux).

Promouvoir ces filières auprès des plus jeunes
Organisée à l’initiative de la ministre Glatigny, cette vaste action s’inscrit dans une dynamique continue depuis 2019 pour promouvoir ces filières scientifiques, technologiques et mathématiques (Steam) auprès des enfants et adolescents francophones.
"Sensibiliser le plus tôt possible les jeunes francophones aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie, et aux mathématiques est crucial. De très nombreux métiers sont aujourd’hui en pénurie, car peu de jeunes y sont ouverts et n’imaginent pas que ces filières sont porteuses et pourraient devenir leur futur métier, souligne la ministre Valérie Glatigny. Il faut favoriser une approche focalisée sur “pourquoi” on étudie ces matières et non sur “comment ça fonctionne”, dans le but de mettre mieux en évidence le lien entre la technologie et les réponses qui peuvent être apportées aux défis sociétaux: climat, santé…. Il importe enfin d’offrir une vision plus équilibrée des sciences en donnant davantage de visibilité à des modèles féminins dans des métiers qui ont une image actuelle majoritairement masculine. Dans les filières du numérique ou de la physique, il y a à peine une femme sur 10: cela doit changer !"