Batimoi : un job day pour débuter dans le secteur construction
Le Forem et ses partenaires organisent cette année cinq jobdays pour attirer dans la construction. Le premier a eu lieu à Batimoi.
Publié le 29-01-2023 à 19h30 - Mis à jour le 29-01-2023 à 19h31
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Batimoi, qui se terminera ce lundi, est aussi une alléchante vitrine pour les demandeurs d’emploi et les élèves envisageant de bâtir un avenir dans le secteur de la construction. Et l’occasion pour les employeurs, qui, c’est un secret de polichinelle, sont très souvent à la recherche de main-d’œuvre qualifiée, de se faire connaître.
Vendredi, le Forem, Constructiv et Embuild ont organisé leur premier job day d’une série de cinq en 2023 en province du Luxembourg, dans le cadre de la campagne nationale "Nous construisons demain", lancée par les partenaires sociaux du secteur de la construction. Et ce pour démontrer que celui-ci est porteur d’avenir, assorti d’un énorme intérêt social qui garantit une carrière passionnante, la sécurité de l’emploi et un statut attractif.
Les quatre autres jobdays auront lieu le 4 avril à Vielsalm, le 25 mai à Libramont, le 7 septembre à Arlon et le 17 octobre à Bastogne. Via cette campagne, le secteur espère attirer 100 000 travailleurs au cours des cinq prochaines années. Au matin d’abord, des élèves de l’institut Sainte-Julie à Marche et du CEFA de l’athénée royal Bastogne-Bomal ont visité un chantier. En l’occurrence, l’extension et de transformation de la maison de repos "La Douce Quiétude" que mène l’entreprise Houyoux Constructions. Ceux-ci ont eu droit à un aperçu des opportunités qu’offre le secteur de la construction. La visite a été complétée d’un témoignage, celui du gérant d’Ecoforage.
Rencontre entre employeurs et demandeurs
Dans un second temps, 28 demandeurs d’emploi sont allés, sur le salon cette fois-ci, à la rencontre d’employeurs en quête de main-d’œuvre. Des employeurs dont les profils étaient très variés, et pour cause. "La majorité des métiers de la construction connaissent une pénurie de personnel, déclare Jean-François Pandolfe, responsable de centre Wallonie Bois au Forem. Qu’il s’agisse de maçons, menuisiers, carreleurs, chauffagistes, électriciens en bâtiment,…" Le Forem était par ailleurs présent sur un "village des métiers" érigé au sein du palais 2 du Wex, toujours pour sensibiliser le public aux métiers de la construction. Il avait notamment tapissé son stand d’offres d’emploi, qui ont peut-être déjà fait le bonheur de demandeurs et employeurs.
« Nous formons entre 400 et 450 demandeurs par an »
" Dans un premier temps, le demandeur rencontre un conseiller accompagnement, précise Jean-François Pandolfe, responsable de centre Wallonie Bois au Forem. Si son profil est robuste, celui-ci a déjà toutes les chances de pouvoir se diriger vers un emploi. Si pas, on l’oriente vers un centre de compétences du Forem. Il en existe deux en province de Luxembourg, permettant de se former aux métiers de la construction: Herbofin et Wallonie Bois, tous deux à Libramont.
Les formations durent entre 4 et 12 mois. Nous formons entre 400 et 450 demandeurs par an. Le taux d’insertion est très élevé. Parmi ceux sortis du centre Wallonie Bois, 80% trouvent du travail. Par ailleurs, avant de commencer une formation, le demandeur doit obligatoirement faire un essai métier dans nos centres. Pour s’assurer que la formation corresponde bien à la profession qu’il souhaite exercer. "