Marche-en-Famenne : cure de jouvence pour le Quartier latin (vidéo)
Le Quartier latin, à Marche-en-Famenne, sera en partie en travaux ces quatre prochains mois. Le but est de rafraîchir et moderniser les chambres, restaurant et salle de réunion dans l’ancienne église.
Publié le 28-12-2022 à 17h36
Le Quartier latin, à Marche-en-Famenne, c’est une institution depuis près de 30 ans. Hôtel, restaurant, centre de séminaire et de wellness, l’entreprise est un acteur essentiel du tourisme famennois.
Mais aussi un acteur quelque peu vieillissant.
« La partie dans l’église, c’est une vieille dame de 30 ans donc il est grand temps de lui refaire une petite beauté », nous explique, tout sourire, la directrice des lieux, Caroline Houyoux.
Notre reportage vidéo en tête de cet article.

Techniques modernes
Le but de ce grand chantier est de moderniser la partie la plus ancienne du Quartier latin, celle qui a été aménagée dans l’ancienne église et qui date déjà de 1993.
« Il y a eu des rafraîchissements, bien entendu, poursuit Caroline Houyoux, mais le but du chantier est non seulement esthétique mais aussi technique. »
En cause, une augmentation des coûts en énergie qui a conduit l’équipe du Quartier à repenser le chauffage, l’aération, la climatisation des lieux, les sanitaires. « Toute la partie de l’église va être rénovée, le restaurant, les chambres et la salle de réunion. On ne touche pas à l’extérieur, mais il y avait besoin d’un gros rafraîchissement tant au niveau décor qu’au niveau technique. C’est la partie la plus ancienne des bâtiments, les chambres avaient besoin d’un coup de neuf, de modernité. »
C’est aussi l’occasion de « verduriser » les techniques actuelles.
Des panneaux photovoltaïques avaient déjà été installés au début de la crise Covid. Place désormais à une unité de chauffage par cogénération, qui sera moins énergivore.

Impacts divers
Les impacts sur le fonctionnement de l’entreprise ne devraient pas trop se faire ressentir pour la clientèle. Mais les habitués devront quand même s’y faire : le restaurant sera transféré, le temps des travaux, dans la salle de petit-déjeuner. « On pourra continuer à y servir 80 à 90 couverts par service. »
Autre impact, le stationnement aux abords de l’établissement : « On va aussi rénover un peu au niveau des façades, des châssis… donc une partie du parking sera utilisée pour les échafaudages et les véhicules de chantier. »
Quant aux nuisances directes, la directrice espère bien les minimiser le plus possible. Les travaux se dérouleront uniquement du lundi au vendredi, mais dès 7 heures du matin. « En semaine, notre clientèle est surtout business, donc des personnes plutôt lève-tôt. »
Enfin, il y aura aussi un impact sur les prix, mais pas dû uniquement au chantier.
« On va devoir répercuter le coût des travaux et surtout l’augmentation des énergies (multipliées par 3 ou 4) sur les prix, ainsi que l’indexation des salaires en janvier, le prix des produits. Le petit-déjeuner, par exemple, n’a pas bougé depuis des années, il va passer de 20 à 25 €. On est au top au niveau des prestations, des services, la qualité, l’accueil. Tout ça a un prix. »

On ferme… 15 jours
Le reste de l’hôtel continuera donc à fonctionner normalement. « Dès après les fêtes, on va fermer 15 jours, ce qui va permettre de lancer les travaux et déplacer le restaurant. Fin janvier, on rouvre, sauf la partie en chantier dans l’église, évidemment. »
À la réouverture en mai, pour les 30 ans du Quartier latin, le restaurant aura bien changé : la cuisine sera ouverte sur la salle, le bar déplacé, l’escalier reste mais le garde-corps sera remplacé, modernisé. Et les chambres connaîtront un coup de frais bienvenu.

70 chambres, 80 emplois
Le Quartier latin fêtera bientôt ses 30 ans. C’est en 1993 que l’entreprise de construction Houyoux décide de restaurer cette ancienne église jésuite et les bâtiments adjacents. On y enseignait le latin, le nom était donc tout trouvé. À l’ouverture, le Quartier offrait 36 chambres, des apparts-hôtel, 2 boutiques (qui ont désormais disparu). Ce ne sont désormais pas moins de 70 chambres, un centre wellness et des salles de séminaires qui accueillent professionnels et touristes au cœur de la capitale de la Famenne.
Pour faire passer les désagréments du chantier, l’équipe de Caroline Houyoux a imaginé offrir un petit extra : « On va dupliquer notre formule brunch du dimanche le vendredi soir et samedi soir, avec un grand buffet gourmand offrant diverses thématiques. » Voilà qui ravira les fins gourmets.
