Marche-en-Famenne: le collège entame une conciliation en justice pour acter l’acquisition du Pot d’Étain
Le collège marchois va entamer une procédure de conciliation en justice pour acter l’acquisition du Pot d’Étain. L’énième épisode de la saga selon le groupe de la minorité MR.
Publié le 08-06-2022 à 15h09 - Mis à jour le 08-06-2022 à 15h10
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Cela fait quelques années que la Ville de Marche souhaite acquérir le Pot d’Étain, un bâtiment historique du centre-ville marchois autrefois occupé par le Syndicat d’initiative local Le point repassait en séance du conseil mardi soir Le collège communal va ester en justice dans le cadre d’une procédure en conciliation afin d’obtenir un jugement actant l’acquisition par la Ville, pour l’euro symbolique et pour cause d’utilité publique, de ce bâtiment situé dans la rue des Brasseurs. "Le Syndicat d’initiative, ancien propriétaire des lieux, a été dissout et sa liquidation de l’ASBL a été clôturée sans que l’accord de l’ASBL et de la Ville quant à cette cession n’ait été formalisé sous la forme d’un acte authentique. Il convient de régulariser cette situation" , explique le 1eréchevin Nicolas Grégoire.
MR: «Quelle est la vision de la majorité dans ce dossier?»
Pour le groupe de la minorité MR, qui s’abstient sur ce point, ce n’est que la suite d’une vaste saga: "Cette saga du Pot d’Étain, bâtiment de la seconde moitié du XVIIe siècle, cher aux Marchois, date maintenant de plus de 10 ans, ironise le conseiller Jean-Pierre Georgin. Nous sommes en 2022, et la Ville en est toujours à ester en justice pour acquérir ce bien. Il n’y a toujours rien de défini à ce jour quant à sa destination. Bref, ce dossier a été mal géré. La Commune va-t-elle vendre en suite? Va-t-elle rénover? On a du mal à voir la vision de la majorité et nous sommes bien en peine de voir où est l’utilité publique jusqu’à présent…"
L’objectif: Valorisation du patrimoine et promotion de la Ville
Le bourgmestre André Bouchat réagit: "Là où je vous rejoins, c’est que ce bâtiment fait partie du patrimoine marchois. Et nous sommes à la croisée des chemins dans ce dossier."
Quant à René Collin (Les Engagés-maj.): "Quelle qu’en soit précisément sa future destination, l’objectif rencontré dans l’acquisition de ce bâtiment reste la valorisation du patrimoine marchois et la promotion globale de la Ville Marche. Nous sommes donc bien dans un cadre d’utilité publique."