Amoureux de sa ville, Robert Colle voit Marche-en-Famenne en photos
Le photographe Marchois écume depuis très longtemps les activités de sa commune, qu’il immortalise. Rien qu’en numérique, il a un stock de 100 000 clichés.
Publié le 20-05-2022 à 12h32 - Mis à jour le 20-05-2022 à 12h35
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Les disques durs externes inondent le bureau de Robert Colle. "Depuis 2012, j’ai sauvegardé 100000 photos sur ceux-ci, confie le Marchois. Il ne s’agit que de celles que j’ai gardées après tri. J’ai deux appareils numériques, deux Nikon, un D7000 et un D 7200, avec lesquels j’ai toujours travaillé. J’ai pris 70000 photos avec l’un, et 75000 l’autre."
Robert Colle, 65 ans, n’a toutefois pas attendu l’ère du numérique pour développer son art du 8eart, et traquer les Marchois partout où il y a des activités sur le territoire de la commune de Marche. "Je devais avoir 12 ans quand j’ai eu mon premier appareil en mains , se souvient-il. J’ai débuté avec mon papa. Avec un Pentax, le seul appareil que j’ai eu en argentique. Si ce n’est des pellicules couleurs, je n’ai jamais déposé un film chez un photographe. Je développais mes pellicules chez un ami, Philippe Hoven, dans sa chambre à Marche. Celui-ci vit désormais à Lessines où il a un magasin de photo."
Photographe autodidacte et mémoire marchoise
"J’ai par ailleurs toujours été autodidacte, je ne retouche jamais mes photos, ou alors si je le fais, très peu."
Certes, il manque quelques pages de la vie marchoise au grand album de Robert Colle. Mais c’était pour mieux rouvrir celui-ci. "J’ai arrêté une dizaine d’années, l’envie n’était plus trop là, précise-t-il. Quand j’ai recommencé, j’ai fourgué mon matériel argentique à mon fils, Michaël. J’aurais pu continuer l’argentique, mais cela devenait trop cher. J’ai ouvert le blog de Marche pour Sudpresse, avec qui j’ai ensuite eu un désaccord et il a été fermé deux ans plus tard. Je remercie au passage Alain Evrard, qui a lui aussi tenu un blog Sudpresse pour Nassogne, et m’a aidé à ouvrir le mien. J’ai créé alors mon blog personnel de Marche. Amoureux de ma ville, je voulais la faire connaître, et montrer toutes les activités sur le territoire de la commune."
Robert Colle ajoute encore: "Des représentants communaux m’ont dit que j’étais la mémoire de Marche avec mes photos."
Une mémoire qu’il n’a pas fini d’immortaliser sur ses disques durs!
Ses clichés marchois exposés actuellement au Quartier Latin
Depuis quelques semaines, Robert Colle expose quelques-uns de ses clichés au Quartier latin. "Caroline Houyoux, sa propriétaire, me l’a proposé , souligne-t-il. Je lui ai rentré une sélection de 14 clichés. Cinq sont exposés en permanence. Le bourgmestre André Bouchat en a acheté trois: celui de la maison communale éclairée par les illuminations des fêtes, et deux autres photos nocturnes aussi, de la statue de La Religieuse et du rond-point du camp militaire. Jusqu’ici, je n’avais exposé que deux fois, chez Hocus Focus et au Tracto-Vie de Fronville. Louer une salle coûte trop cher, ou alors il faut exposer à plusieurs. Il n’est toutefois pas impossible que j’expose aussi prochainement à l’hôtel de ville. Tous les mois, la Commune permet à un artiste marchois de mettre ses œuvres en avant. Et je participerai au Parcours des artistes de Marche le 20 septembre."
https ://robertcolle.piwigo.com