Les confidences de Samuel Lefèbvre, directeur sportif de Marloie, avant la venue d'Onhaye
Samuel Lefèbvre, le directeur sportif de Marloie, nous parle du début de saison des Baloûches.
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Samuel Lefèbvre, si on vous avait dit que Marloie allait compter le même nombre de points que Rochefort après six matches, vous l’auriez cru?
Disons que notre début de saison est encourageant. Par rapport à ce qu’il s’était passé voici un peu plus d’un an, nous avons bien renforcé l’équipe donc nous pensions prendre un meilleur départ que la saison dernière. Il ne faut pas oublier que nous avons joué quatre fois à la maison. Mais prendre les points au début de saison, cela permet de travailler plus sereinement, même si on sait que la saison est encore longue.
Quelle note donnez-vous à Marloie?
Un sept ou un huit sur dix. J’ai vu une grosse partie des matches et nous aurions même pu avoir plus de points. Contre Mormont, nous perdons deux unités pour moi. Face à Dison, nous aurions aussi mérité un point. Après, nous sommes allés décrocher une victoire à Richelle alors que ce n’était pas spécialement attendu.
Dans le onze de base de Marloie, on voit beaucoup de recrues arrivées cet été. La preuve que vous avez bien transféré?
Nous nous sommes surtout rendu compte qu’il fallait amener un plus à cette équipe. Il ne faut pas oublier dans quelles conditions nous sommes montés. Nous voulions faire confiance au noyau qui était sorti de P1, nous avons aussi eu des départs. Dès le début, Frédéric Jacquemart a contacté des joueurs, nous avons pris langue avec d’autres. Des garçons comme Martinet ou Pratz, à cause de ses soucis d’affiliation, ils sont arrivés tardivement. Nous avons voulu nous renforcer avec des joueurs d’expérience, qui ont connu ce niveau. Un Dehon, c’est 200 matches en nationale par exemple. Quand nous sommes montés, beaucoup de joueurs n’avaient jamais connu plus haut que la P1.
En parlant de Patrick Pratz, vous avez eu peur que son transfert ne se fasse jamais?
J’ai toujours été confiant. Nous avons eu des contacts avec lui, avec Couvin. Il a fallu négocier, mais toutes les parties ont mis de l’eau dans leur vin. Et au final, je pense que tout le monde est content de la manière dont cela s’est terminé.
Bluffé par Micha
Quel est le joueur qui vous étonne le plus?
Luka Micha. Il me bluffe depuis le début de la saison. Tout le monde connaissait ses qualités, mais il a encore passé un cap. Luka, c’est le symbole de la réussite de nos jeunes et de la formation. A 15 ans et demi, il venait déjà s’entraîner avec l’équipe première.
L’an dernier, Marloie jouait de manière plus défensive. Cette année, le coach mise sur le jeu offensif…
Je félicite l’ensemble du staff pour son travail. Pour les supporters, le jeu proposé, c’est parfait. Et en plus, cela marche. Mais par rapport à l’an dernier, le matériel n’est pas le même non plus. Pour moi, des joueurs de qualité supérieure sont arrivés.
Que répondez-vous à ceux qui disent que Marloie est devenu une équipe namuroise?
Que la formation provinciale n’est pas suffisante. Quels clubs parviennent à former des joueurs directement prêts pour jouer en D3 amateurs? Nous essayons de le faire et nous y arriverons dans le futur, mais cela prend du temps. Dans le Nord de la Province, nous n’avons jamais eu une locomotive comme Virton qui sortait des jeunes qui allaient renforcer Meix, Habay ou Givry. Mormont et Oppagne se tournent vers le Liégeois. Nous, vu notre position géographique, vu que je suis Namurois, que Frédéric Jacquemart l’est aussi, nous nous tournons parfois vers cette province. Mais dans les garçons qui arrivent, certains vivent à dix ou quinze kilomètres de Marloie.
Quel est l’objectif de la saison?
Se sauver le plus vite possible. Quand vous êtes toujours dans le flou en février ou en mars, c’est difficile pour avancer et pour préparer sereinement la suite. La série est très homogène, mais Marloie doit se stabiliser en D3.