Grève très suivie vendredi à la prison de Marche
Less agents pénitentiaires de la prison de Marche étaient en grève ce vendredi pour dénoncer le manque d’effectifs au sein de l’établissement.
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Publié le 27-03-2021 à 06h00
Aucun piquet de grève n'était cependant visible dans la matinée devant la prison de Marche-en-Famenne. «Vu la situation (sanitaire, NDLR), c'est un peu compliqué», a expliqué Amaury Wets, délégué syndical CSC.
Le mouvement mené vendredi en front commun syndical pour dénoncer le manque d’effectifs au sein de l’établissement marchois n’en reste pas moins très suivi. Un seul agent s’est présenté à la prison en matinée.
«La rationalisation de 2016 a réduit le cadre de la prison de Marche à 200 agents pénitentiaires, poursuit Amaury Wets. Malgré la promesse du ministre de la Justice de remplir ce cadre, nous ne sommes aujourd'hui que 190, et les prévisions en termes d'engagements ne sont pas bonnes.» Depuis plusieurs années, les agents de la prison de Marche travaillent en sous-effectifs. «Cela signifie des congés, des pauses qu'on ne peut pas prendre. Il faut rappeler les gens au repos. C'est une chaîne sans fin. D'autant qu'on a depuis lors créé d'autres postes, sans avoir recalculé le cadre.»
Les syndicats espèrent rencontrer «très prochainement» les représentants de la direction régionale. Initialement programmée le 23 mars suite au préavis de grève déposé le 15, la réunion a été annulée la veille pour raisons impérieuses et reportée au 30. «Mais à l'heure actuelle, nous n'avons toujours pas reçu d'annonce officielle», a déploré le délégué syndical.