Un Marchois et un Hottonais violentent des contrôleurs de trains à la gare des Guillemins
Les caméras de la gare des Guillemins à Liège ont filmé un des auteurs qui a saisi un agent à la gorge alors que son complice a mis un doigt dans l’œil de l’autre agent.
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Publié le 03-02-2021 à 06h00
Franky, 28 ans, de Marche-en-Famenne et Dimitri, 22 ans, de Hotton, ont bénéficié de la suspension du prononcé pour une durée de trois ans après avoir commis une agression particulièrement violente à l’encontre de deux agents de Sécurail à la gare des Guillemins à Liège en 2017.
Le 17 juin 2017, les intéressés étaient sous l’influence de l’alcool lorsqu’ils se sont rendus à la gare des Guillemins de Liège. Les deux hommes se trouvaient parmi un groupe de jeunes sur un des quais de la gare. Les agents de Sécurail se trouvaient sur le même quai lorsqu’ils ont découvert que l’intéressé tentait d’empêcher le départ d’un train.
En effet, l’habitant de Marche tentait d’empêcher la fermeture des portes du train en se plaçant au milieu. Les agents de Sécurail lui ont demandé de cesser ses agissements. Franky s’est exécuté, dans un premier temps, pour recommencer de plus belle.
Ainsi, il s’est ensuite mis à frapper à coups de poing et de pied sur les vitres du train et sur l’interrupteur d’ouverture des portes. Les agents lui ont une nouvelle fois demandé de se calmer, mais le jeune homme s’est alors montré menaçant physiquement en armant son poing. Un des agents de Sécurail a pratiqué une clé de cou à son agresseur.
Ce dernier lui a porté des coups au visage et à la gorge. Il a aussi mis son doigt dans l’œil de l’agent. L’autre agente a tenté d’aider son collègue, mais un autre jeune est intervenu et l’a attrapée au cou. Le premier agresseur s’est calmé et le deuxième a saisi au cou le premier agent.
La scène filmée par les caméras
La scène a été filmée par les caméras de vidéo-surveillance. Le sous-chef de gare a précisé avoir été choqué par l’agressivité des individus.
Ces derniers ont été arrêtés et remis à la police. Lorsque les inspecteurs sont arrivés sur place, ils ont découvert que Franky était très excité. Il s’est montré récalcitrant lors de son interpellation.
Lors de leur passage devant le tribunal correctionnel, les suspects n’ont pas formellement contesté les faits de violences.
Au départ, le parquet avait initialement privilégié la voie de la médiation pénale. Mais cette procédure a échoué à la suite d’un retard d’indemnisation d’une des victimes.
Depuis les faits, Franky a suivi une formation de gestion de la violence. Les deux prévenus sont inconnus des tribunaux. Le tribunal a tenu compte de ces éléments pour accorder des suspensions du prononcé aux prévenus.