Henallux collabore avec le Grand-Duché
Le centre de recherche FoRS de l’Henallux et deux entreprises grand-ducales ont décidé de collaborer pour développer des technologies de pointe.
Publié le 07-10-2020 à 06h00
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La Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Henallux), et deux entreprises grand-ducales, Luxtrust et MC3D, ont décidé d’unir leurs compétences. Et ce dans le but de faciliter et développer les échanges dans les domaines de la recherche, de l’innovation et du développement appliqué, et de resserrer les liens de coopération entre les secteurs industriels et académiques.
Cette volonté de coopération, les trois partenaires l’ont officialisée ce mardi au travers la signature d’une convention, à Marche, où le centre FoRS a une partie de son activité.
L'initiative émane de MC3D. Cette entreprise s'investit depuis plus de 10 ans dans les nouvelles technologies. Et singulièrement dans l'industrie chimique à haut risque et les activités qui y sont attachées dans le cadre des directives européennes Seveso. À sa tête, on retrouve Jean-Paul-Ringlet, originaire de Soy (Érezée). «Cette convention a pour but de donner un cadre formel, à la facilitation et à l'intensification des échanges dans les domaines IT académiques, de recherche et développement, et d'intérêts communs, et dans la mise en œuvre de nouvelles technologies, spécifiquement en faveur de l'industrie 4.0, la confiance digitale et l'identité numérique, explique Jean-Paul-Ringlet. Cette collaboration pourra avoir différentes formes. Chaque projet fera l'objet d'un contrat spécifique.»
Luxtrust, pour sa part, est un fournisseur qualifié de services de confiance et une autorité de certification. Sa mission est de délivrer et gérer des identités électroniques, pouvant être utilisées pour fournir l’ensemble de la gamme de services de confiance qualifiés décrits dans le règlement européen eIDAS.
Présent à Marche, Willy Borsus, ministre de l'Economie, de la Recherche et de l'Innovation et du Numérique, a applaudi cette nouvelle synergie. «La transition vers la digitalisation numérique est un élément majeur de notre économie aujourd'hui, que cela soit dans le monde industriel, la société, la vie quotidienne, et sera encore plus importante à l'avenir, insiste Willy Borsus. À titre d'exemple, 650 000 personnes ont chargé l'application Coronalert. Il est essentiel de structurer cette coopération. Par ailleurs, 300 millions d'€ sont inscrits au budget ordinaire de la Région pour l'innovation et la recherche, dont plus de 20 millions pour le digital.»