Quel commerce dans le futur dans la commune?
L’ADL a présenté les résultats de l’étude du Plan stratégique commercial réalisée par UpCity sur le territoire communal.
Publié le 29-03-2019 à 06h00
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«Comment fera-t-on dans le futur ses achats dans une commune rurale telle que Durbuy, enclavée entre Marche et Aywaille? Telle est la question posée d'emblée par Xavier Lechien, responsable de l'Agende de développement local (ADL), en prélude à la présentation du Plan stratégique de développement commercial réalisée par le bureau UpCity. Comment endiguer l'érosion commerciale? Quels types de commerce privilégier? Autant de questions qui ont guidé cette enquête. L'objectif étant de fournir un plan stratégique établissant une vision globale de ce que devrait être la dynamique idéale du commerce de proximité.»
Dans un premier temps, l'enquête se focalise sur la situation actuelle. Sans surprise, on y constate que Durbuy Vieille est orienté vers le tourisme et l'Horeca; qu'à Barvaux, un certain déclin est ressenti et qu'à Bomal, l'offre est jugée plutôt dynamique et locale. Autre enseignement, le taux de cellules vides est de 7,6% (sur 288 commerces dans la commune), «ce qui n'est vraiment pas dramatique comparé à des communes de même importance», commente Xavier Lechien.
Autre enseignement, on constate que le degré de satisfaction globale des Durbuysiens par rapport à l’offre commerciale est plutôt positif. On constate, par ailleurs, une évasion commerciale plus ou moins importante vers Marche ou dans une moindre mesure Liège pour certains types d’achats (équipement de la personne ou de la maison, divertissements…). On constate également une sous-offre de commerces dédiés à l’alimentation ou à la mode.
Quelques pistes futures
Fort de ces constats, une série de recommandations et de fiches actions ont été émises. Autant de pistes pour améliorer la situation commerciale. Parmi ces pistes, citons entre autres: facilitation de test in situ de nouveaux commerces (pop-up store, recherche de nouvelles enseignes et commerces qualitatifs…; amélioration de l’aide au lancement d’activités (couveuses d’entreprises…): amélioration de la communication (aides, site internet, concours…); développement digital (e-commerce, géolocalisation, formation des commerçants…; éléments de professionnalisation (horaires harmonisés, vitrines thématiques, propreté…).
Et pourquoi pas, à terme, l’élaboration d’un véritable Schéma communal de développement commercial, un document structuré et exhaustif, qui baliserait les grandes orientations dans ce domaine sur la commune?