Un enfant sur dix serait concerné
Entre 10 et 15% d’élèves, murés dans un silence et craignant des représailles seraient victimes de harcèlement, un fait parfois invisible.
Publié le 23-12-2014 à 05h00
Les professionnels de l’éducation se sentent démunis, surtout si cela part via le net. C’est dans ce sens que le Centre Local de Promotion de la Santé du Luxembourg a invité Bruno Humbeeck à deux journées de formation à Marche. Pour ce chercheur, la mise en place d’espaces de paroles régulés doit se faire de façon préventive. En y associant tous les acteurs de l’école: éducateurs, enseignants, directions, parents, PMS, PSE, AMO, médiateurs scolaires. Mettre des mécanismes préventifs de climat de classe. «En début d’année, il n’y a pas de harcèlement, cela commence en novembre, mars-avril est la haute saison, quand on a n’a pas agi avant sur le climat de classe».
À noter qu'en matière de cyber prévention, le CLPS propose des formations à l'utilisation d'outils comme le DVD «Les réseaux sociaux parlons-en!» qui sollicite la participation active des jeunes. Autre animation ludique sur l'usage des réseaux sociaux pour le secondaire, l'outil «Le profil dont vous êtes le héros». Un concept visant à faire réagir en créant des événements fictifs sur un mur. Pour les élèves de fin de primaire, la maquette «Faites le mur.» où les enfants se mettent dans la peau d'élèves qui écrivent sur le mur de l'école. L'analogie avec les réseaux en devient plus frappante. Ces outils sont disponibles au Centre de documentation, rue des Charmes, 3 à Neufchâteau.
Infos: Centre local de Promotion de la Santé du Luxembourg Tél.: 084 31 05 04 ou clps.lux@skynet.be