Un prince carnaval ? Pas tout de suite
Samedi, les festivités carnavalesques ont débuté à Hotton. Remise des clés et bal des enfants étaient à l'ordre du jour.
Publié le 25-03-2013 à 06h00
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Thierry Scius, vous êtes un des promoteurs de ce carnaval. Comment celui-ci est-il né ?
En 2012, au carnaval de Marche-en-Famenne, je faisais partie du groupe du Grand Mautchi, Patrick Li Mineu d’Aredje. Sous forme de boutade, je me suis dit que l’on pourrait créer un carnaval à Hotton et, de fil en aiguille, cette idée a germé et s’est concrétisée pour 2013 grâce à un comité composé de six personnes. Évidemment, il n’est pas facile de mettre sur pied une telle organisation et celle-ci n’aurait certainement pas vu le jour sans l’aide de la Commune, que ce soit l’ancienne ou la nouvelle majorité. Nous avons également pu compter sur les conseils des différents comités carnavals de la province.
Quelles sont vos premières impressions après ce début de festivités ?
Elles sont très bonnes car je crois que c’est bien parti quand on voit le nombre d’enfants présents au bal des enfants mais aussi le nombreux public présent devant la maison communale pour la remise des clés. En effet, il est encourageant de voir un si nombreux public dont un secrétaire d’état, un député provincial et tout un collège communal emmené par son bourgmestre assister à cette remise de pouvoirs. Il faut aussi et surtout souligner le nombre de délégations venues de tous les comités carnavals de la province.
Au vu de ce succès, comptez-vous réitérer l’expérience les années qui viennent ?
Certainement, il faut que nous continuions cette belle entreprise mais, vu le manque de moyens financiers, nous continuerons encore quelques années à ne pas nommer de prince carnaval, mais à faire appel à des parrains comme cela a été le cas cette année avec Patrick Li Mineu d’Aredje. En effet, la réalisation d’un char pour le prince demande un sérieux investissement.¦ R.E.