« Des séries de huit en provinciaux »
Marc Marchal estime que le Luxembourg doit compter trois clubs alignant des nationaux. Il voudrait surtout des séries plus équilibrées.
Publié le 26-11-2012 à 07h00
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Marc Marchal, cela fait 12 ans que vous dirigez les sélections Cadets (U14 - U15) du Luxembourg. Roy et Martelange dominent la situation dans le championnat des cadets provinciaux. Logique ?
Oui, dans la mesure où vous retrouvez là-bas ce qui existe à Oppagne pour les minimes. Ces clubs ont réussi à rassembler des garçons issus d’autres clubs, mais surtout les plus performants. Ce n’est donc pas étonnant si bon nombre de ces éléments composent mes sélections.
Contrairement aux préminimes, vous fonctionnez seulement avec deux groupes.
Oui, deux groupes répartis en fonction de l’âge. Je rêve d’une structure comme celle mise en place pour les plus petits, mais nous manquons de moyens financiers. Maintenant, nous allons intégrer les nationaux de Virton à nos sélections. Nous allons ainsi pouvoir aligner quatre formations selon le critère de l’âge, mais aussi du développement physique.
Comme cela se fait dans les championnats pour nationaux ?
Exactement. Il faut donner aux plus jeunes l’occasion de jouer face à des éléments de leur âge. C’est d’ailleurs ce critère qui incite trop de clubs à ne pas franchir le pas. D’où la nécessité de créer des associations pour décrocher plus aisément le fameux label.
Mais en Luxembourg, enlevez Virton et vous n’avez plus de nationaux ?
Je sais. Pourtant, il n’est pas nécessaire d’être en D2 ou en D3 pour décrocher le sésame. Il est temps que certains le comprennent. Une province comme la nôtre se doit de compter trois clubs ou associations alignant des nationaux.
Encore faut-il disposer de joueurs de qualité ?
Ils existent; il suffit juste de briser l’esprit de clocher, de travailler tous ensemble pour le bien surtout des jeunes, car il n’y a rien à faire, si chaque semaine une équipe signe des scores énormes face à ses différents adversaires, eh bien, les bons joueurs finissent par ne plus progresser. Je pense qu’il faut vraiment se pencher sur cette problématique et ne pas avoir peur d’apporter des modifications à la situation actuelle.
Vous avez votre petite idée sur le sujet ?
Oui, mais je ne suis pas le décideur. Par contre, chaque province est libre d’organiser ses championnats comme elle le souhaite. Dès lors, à mes yeux, ce serait déjà une fameuse avancée si l’on pouvait arriver d’une part à créer des séries de huit équipes en provinciaux, tout en veillant aussi à travailler par année d’âge. De cette manière, je crois que l’on équilibrerait davantage les forces en présence. Actuellement, chaque semaine, on assiste à des rencontres disproportionnées.