Le Club canin, une valeur sûre du dressage à Libramont
Le Club canin de Libramont va fêter ses 26 ans cette année. Situé depuis toujours sur les hauteurs de Flohimont, il vient de déménager.
Publié le 25-05-2023 à 07h01
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Trop à l’étroit dans ses installations à Flohimont, le Club canin de Libramont vient de déménager quelques kilomètres plus loin, sur le parc paysager situé aux abords du champ de Foire. Créé en 1997, le club compte actuellement cinq membres de comité et une vingtaine de moniteurs brevetés. Depuis toutes ces années, les personnes possédant un chien sont de plus en plus nombreuses à pousser les portes de l’établissement. "De nos jours, les gens ont une autre relation avec leur chien, souligne Éric Henneaux, l’un des fondateurs du club. Il est considéré comme un membre de la famille à part entière et on souhaite l’éduquer comme il se doit."
Ces cours de dressage, accessibles dès l’âge de 15 ans, sont très fortement fréquentés par des femmes. "Au lancement du club, on avait essentiellement des hommes mais la tendance a changé, poursuit Éric Henneaux. Les dames sont plus persévérantes et patientes dans ce type d’activité. Les gens viennent d’un peu partout, essentiellement du centre et du nord de la province".
Une cotisation de 40 € l’année est demandée, remboursée par la plupart des mutuelles, ainsi que 3 € la séance. "Pour la durée, cela dépend du chien et du maître, poursuit le dresseur. On éduque autant le maître que son chien. Certaines races sont plus intelligentes, plus réceptives et moins braquées que d’autres." Le Club canin libramontois travaille essentiellement avec la méthode Ortega, une méthode basée sur la confiance et la simplicité entre le maître et son chien.
Toutes les races
Mais que répond ce professionnel aux personnes qui estiment dresser leur chien personnellement ? "Seul, vous n’aurez pas un dressage à 100%, estime le Libramontois. Pour bien éduquer un chien, il faut le mettre au milieu d’autres chiens et humains. Le côté sociable est très important, l’éducation vient par après".
Au club canin de Libramont, on accueille d’ailleurs toutes les races de chiens, du petit bichon à l’American Staff plus imposant. "Il est conseillé de commencer le plus tôt possible, idéalement une fois le chien vacciné. Après, cela devient plus compliqué mais c’est récupérable. Mais en s’y prenant sur le tard, on perd toujours quelque chose qu’on n’arrivera jamais à rattraper. Et cela prend logiquement plus de temps."
Attentif au comportement des chiens dans la vie de tous les jours, Éric Henneaux constate que cela se passe relativement bien. "On voit de l’éducation, des chiens tenus en laisse. Voir un chien gambader seul, c’est fini. Les gens s’occupent plus de leur animal à quatre pattes et tout est beaucoup plus structuré".
Pour terminer, le professionnel met en garde contre les nombreux charlatans qui se disent dresseur ou éleveur alors qu’il n’en est rien. "Certains le font uniquement pour l’argent, souligne Éric Henneaux. Il est important d’aller vers les clubs qui ont une bonne réputation. On conseille d’ailleurs volontiers les gens avant d’acheter un chien et on connaît des adresses d’éleveurs qui font cela correctement".