Typh Barrow a fait son 1er voyage scolaire à Libramont

Le deuxième confinement a-t-il été plus dur?

Clairement. La lassitude et une certaine frustration se sont installées. Puis, on a vu que le monde culturel était laissé à l'abandon. J'ai heureusement pu compter sur ma présence dans The Voice pour canaliser mon énergie.

Le secteur culturel est pourtant essentiel pour tous?

Oui. Lors du confinement, j’ai eu l’occasion d’aller chanter dans des hôpitaux afin de soutenir le monde médical et les malades. Les professionnels de la santé ont été reconnaissants face à cette bulle d’air qu’on pouvait leur offrir dans ces moments difficiles. Preuve qu’on est essentiel, même dans les moments plus durs.

Que pensez-vous de ce concept de dîner-spectacle?

C’est une super-initiative qui relance provisoirement les concerts. J’avais déjà participé l’an dernier à ce concept du côté de Ciney. Mais les gens étaient masqués et il fallait respecter les distanciations. Mais on était déjà content de retrouver la scène.

Le Covid safe ticket mis en place ici à Libramont est donc une bonne nouvelle?

Oui, l’échange avec le public est plus facile lorsqu’on peut voir leurs visages. Le public nous donne beaucoup et on leur rend la pareille. C’est le principe des vases communicants.

Vous commencez à connaître la province de Luxembourg…

Oui! Je suis déjà venue à de nombreuses reprises comme à Marche, Bertrix… Mon producteur vient de Rochefort (NDLR: François Leboutte) et je vais souvent m’y ressourcer, je ne suis donc pas souvent loin. J’aime votre région car elle est très apaisante et belle. Et les gens y sont gentils. D’habitude, j’essaie de dormir dans le coin afin de pouvoir profiter des balades dans la région le lendemain de mes représentations. Mais ça n’a pas été possible cette fois.

Et Libramont, vous connaissiez?

Pas plus que cela mais c’est ici que j’ai fait mon tout premier voyage scolaire (rires).