De Lie: «Rien que du positif, cette semaine»
Après sept étapes, Arnaud De Lie dresse le bilan de ses premiers pas dans le monde des espoirs et de la haute montagne en Italie.
Publié le 10-06-2021 à 06h00
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Arnaud, quelle cote vous attribuez-vous au terme de ces sept premières étapes du Baby Giro?
Un bon 7 sur 10. J’ai démontré que j’étais le plus rapide du peloton face à une solide concurrence. Je me suis surtout rassuré dans les cols. Je ne pensais jamais concéder aussi peu de temps pour mes débuts en haute montagne. J’avais vraiment peur d’être rapidement décramponné et de souffrir pour rentrer dans les délais. Au contraire, plus on avance, plus je me sens bien.
Pour la grande distinction, il manque une victoire d’étape?
C’est râlant, évidemment, d’avoir échoué derrière les échappés lors des deux étapes promises aux sprinters. Surtout la première. Je ne comprends pas comment on a pu laisser les attaquants s’octroyer un avantage de 9 minutes. Je dois dire aussi que j’ai souffert de la chaleur les deux premiers jours.
Plus que deux jours en montagne avant une ultime étape qui doit vous convenir…
Je ne veux pas y penser. Je prends la course jour après jour, sans me mettre de pression. Je vous le répète, je n’ai ressenti que du positif cette semaine. N’oublions pas que j’ai abordé ce Giro avec tout juste deux kermesses pros dans les jambes… Et qu’avant mercredi dernier, en matière d’escalade, je ne connaissais que les côtes du Valromey (rires).
Un mot sur Juan Ayuso, triple vainqueur d’étape et maillot rose?
Les commentateurs italiens le qualifient de stratosphérique… C’est tout dire. L’Espagnol n’est âgé que de 18 ans. Lundi, dans la montée finale de Sestola, Ayuso a signé un chrono inférieur de 25 secondes à celui de Bernal lors du dernier Giro pour les élites. Il est donc déjà plus fort que les meilleurs professionnels: ça fait peur!