Que c’est beau le volontariat
Pour la Province, le volontariat doit faire l’objet d’un accompagnement de la part des élus locauxet elle leur offre deles guider en ce sens.
Publié le 08-09-2012 à 07h00
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À l'initiative de la Province, une réunion d'information sur le volontariat s'est déroulée jeudi à la Chambre de commerce et d'industrie à Libramont.«S'il n'y avait pas de bénévoles, il n'y aurait pas de clubs sportifs, ni de troupes de théâtre, ni d'associations d'aînés, ni tant d'autres groupements», fait remarquer Stéphane Collard, du département des Affaires sociales et hospitalières de la Province et plus précisément encore, actif dans le domaine du volontariat. On ajoutera que sans les volontaires, il y aurait beaucoup moins de pompiers et de membres de la Protection civile, pour ne citer que ceux-là. Le but de cette séance, animée par Gaëtane Convent et Amandine Tiberghien, respectivement coordinatrice et responsable des recherches et du développement à la Plateforme francophone du volontariat? Tout simplement sensibiliser les futurs mandataires locaux en Luxembourg pour un meilleur accompagnement des initiatives citoyennes dans le monde associatif et volontaire. Concrètement, pour les responsables provinciaux, il s'agit d'anticiper les mutations du volontariat et de soutenir de manière adéquate l'engagement citoyen.
Un plaidoyer pour le volontariat
Chaque participant à cette soirée s’est vu remettre un petit guide ludique et informatif intitulé Ma commune volontaire, de la Plateforme francophone du volontariat, destiné aux élus communaux. Ce qu’il propose, au fil de ses pages, ce sont les clés d’une gestion saine, durable et attentive du volontariat pour que vivent et se développent des espaces de gratuité et de solidarité. Cette publication se révèle être un véritable plaidoyer pour le volontariat qui est une source intarissable d’énergies, de volontés et d’initiatives. Car le volontariat est une école de la démocratie, un innovateur social, un moteur de la participation, un baromètre de la commune, un facteur de mieux-être, comme le souligne cette brochure. Il se fait que 37% des Belges déclarent faire du volontariat dans dix secteurs différents. Cela va de l’humanitaire au sport, en passant par le social, la culture, la jeunesse et les seniors,etc. Ainsi la religion, la philosophie et même la politique comptent-elles leurs volontaires. Des volontaires qui se répartissent en quatre catégories: animation, service, militance et gestion. On ne s’étonne dès lors pas que ce guide développe un plan d’accompagnement en cinq étapes tout en prodiguant différents conseils aux élus communaux, actuels et futurs. La balle est dans leur camp. À eux d’en faire bon usage.