Le savoir-faire, pour que l’eau courante ne parte pas en eau de boudin
Pourquoi les Communes sont-elles souvent appelées à recourir aux compétences d’un fontainier travaillant pour une entreprise alors qu’elles disposent de leur propre fontainier? La question se pose, d’autant que la plupart des communes wallonnes disposent encore d’équipes communales.
Publié le 26-06-2012 à 07h00
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L'explication tient à la teneur des travaux effectués. «S'il s'agit de réparer des fuites, de vérifier le niveau des châteaux d'eau, le niveau de la consommation, nous faisons appel à nos propres fontainiers, détaille Jean-Marie Meyer, échevin des Travaux à Attert. Par contre, dès qu'il est question de gros travaux, on entre dans le cadre d'un marché public, et nous nous adressons alors à une entreprise.»
Un exemple de gros travaux? «À Attert, nous sommes en train de construire un nouveau réservoir qui comprendra des conduites entre deux villages. Cela correspond à un budget d'un million d'euros.»
Une connaissance approfondie des réseaux
Les Communes ne peuvent faire face à ce type de chantiers, et c'est là que les PME entrent en scène. « Cela nécessite en particulier un matériel spécifique comme des camions. Par ailleurs, cela demande une connaissance approfondie des réseaux de distribution», souligne Benjamin Colleaux, secrétaire de l'entreprise de travaux publics et privés Colleaux, de Haut-Fays. Celle-ci fait partie des entreprises mandatées par une commune pour réaliser les travaux de distribution d'eau.
Autrement dit, l’expertise dans ce domaine reste valorisée et demandée. Tant il est vrai que la gestion de l’ «or bleu» est une question vitale.
Et seul le savoir-faire permet que l’eau courante et/ou potable ne parte pas en eau de boudin.
A. L.