La maison médicale de La Roche à la justice de paix ?
L’ASBL qui gère la maison médicale voudrait, avec le soutien de la commune, s’installer dans l’immeuble de la justice de paix mis en vente.
Publié le 28-04-2023 à 06h15
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Les membres de l’ASBL gérant la maison médicale de La Roche étaient venus en nombre mercredi soir au conseil communal de La Roche pour venir présenter le projet de déplacement de leurs activités dans l’immeuble de la justice de paix qui est actuellement en vente. Le bourgmestre Gilloteaux a rappelé que, le 6 avril 2022, l’estimation du bien était de 500 000 € et qu’en décembre, le prix a été revu à 390 000 €. "C’est là que j’ai eu la visite du docteur Petit qui m’indiquait que le projet de la maison médicale était de s’installer dans ces locaux", précise le mayeur rochois. Le docteur André a confirmé cette demande: "Nous avons besoin de place, lance-t-il. Par ailleurs, la maison médicale est indispensable pour attirer de nouveaux médecins. Grâce à cela, nous pourrions accueillir deux nouveaux collègues en octobre. Chez nous, tous les médecins sont pluridisciplinaires. En nous aidant à nous installer, vous vous assurez de la présence de médecins à La Roche pour les prochaines années. Le bâtiment est idéal: il est au cœur de la ville, est muni d’aménagements PMR, de parking. C’est une opportunité unique." La présidente du CPAS, Laurence Bastin, confirme son soutien à cette démarche. "Il sera également possible d’accueillir d’autres actions dans certaines salles." Le bourgmestre Gilloteaux a encore précisé qu’une offre avait été déposée à 390 000 €. Et de demander si le conseil soutenait une éventuelle acquisition à 390 001 € en lui octroyant la possibilité de réaliser une éventuelle surenchère. Seing blanc octroyé aussi par les médecins qui devront rembourser l’achat. "Nous demanderons un loyer équivalent à l’achat décliné sur 240 mois avec une option d’achat au niveau de la maison médicale. On déduira les loyers payés au moment de l’achat. Par ailleurs, les travaux d’aménagement sont à la charge des médecins."
Sur les bancs de l’opposition, Céline Frippiat veut avoir ses apaisements concernant la qualité de la citerne à mazout. Apaisements apportés par le collège. "Comment être contre un tel projet ?", lance Christiane Collinet avant de voter favorablement comme l’ensemble du conseil.
Un boni probant
La directrice financière Christine Maquet a ensuite présenté les comptes communaux. Des comptes très positifs notamment avec l’accroissement des provisions et un boni 2022 s’élevant à 578 000 € et un global à 1 176 000 €. Le bourgmestre Gilloteaux s’est félicité de ces chiffres, mais également des investissements supérieurs à la moyenne des communes de même population. "Si le boni est si important, ce n’est pas à cause des ventes de bois qui ont diminué l’an dernier, mais grâce aux efforts qui sont consentis un peu partout aux CPAS, fabriques d’église, gestion des frais d’énergie." Christiane Collinet partage cet enthousiasme, mais tempère. "Il faudra être attentif à différents points comme le CPAS qu’il faudra soutenir dans les années à venir."
En parlant de prix qui explose, le conseiller Roger Pereaux n’accepte pas l’envolée des prix des auteurs de projets et décide de voter contre le lancement de l’appel pour l’aire d’accueil de cinq motor-homes à près du terrain de football. "Une aire demandée par les camping-cars et qui nous permet de légiférer et éviter des arrêts sauvages", conclut le bourgmestre.