Trois défaites, mais Van Geen calme le jeu
La Roche avait commencé par trois victoires, mais vient d’enchaîner trois revers. Les Rochois veulent se reprendre à Sart. Sart - La Roche : Samedi, 20 h
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Après un bon début de saison, La Roche est rentré dans le rang. Pas de quoi inquiéter Renaud Van Geen cependant. «N'oublions pas que nous avons joué Meix et Longlier, soit les deux équipes en forme en ce début de saison, glisse le défenseur rochois. Contre Meix, le nul aurait été plus logique. Face à Longlier, nous avons livré une bonne première période, mais nous avons un peu coincé physiquement. Pas étonnant vu que nous avions des garçons comme Volvert ou Lambert qui disputaient leur premier match depuis des lustres. Et en plus, Marius Dubois s'est blessé en début de match, mais il a mordu sur sa chique pendant septante minutes.»
«Ce n’est plus le Sart d’avant»
Si Renaud Van Geen reste confiant, l'expérimenté Rochois sait que son équipe ne doit pas trop traîner. «Car la série est petite et que j'ai l'impression qu'un peloton est en train de se dégager dans la première partie de tableau, observe-t-il. Et nous ne savons pas trop comment cela va se passer au niveau supérieur. Je ne dis pas que ce match à Sart sera un tournant, mais une victoire tomberait au bon moment. Un match physique? J'en parlais justement avec Luc Dubois ce jeudi en prenant l'apéro. Ce n'est plus le Sart d'avant. Quand j'ai commencé en équipe première et que nous allions à Sart, nous savions bien que ce serait des matches très compliqués où nous allions nous faire rentrer dedans. Cela restait toujours correct, mais tu savais bien que tu risquais de rentrer à la maison avec des hématomes ou avec une arcade ouverte (rires).»
Ce soir, Renaud Van Geen pourrait faire l'impasse. «Je me suis claqué et je ne me suis pas entraîné jeudi, confesse l'intéressé. Je dois encore voir le kiné et le médecin. Je ne saurai sans doute pas avant samedi après-midi si je m'aligne. Mais je ne compte prendre aucun risque. Nous avons des jeunes derrière, c'est à eux de saisir leur chance. Enfin, ils ne sont pas si jeunes non plus. Nous, nous avons été lancés en première à 16 ou 17 ans avec Nicolas Prévot.»