Un « pop-up » Décathlon a ouvert ce mercredi à La Roche
Un «pop-up» Décathlon, soit un magasin éphémère, a ouvert ses portes ce mercredi. Outre ses produits, il propose un service de locations.
Publié le 01-07-2020 à 20h39
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Ce mercredi, l'enseigne Decathlon a ouvert un «pop-up store» ou magasin éphémère rue de Cielle à La Roche-en-Ardenne. «Depuis notre ouverture à Marche-en-Famenne, en décembre 2017, nous avions repéré La Roche-en-Ardenne. Nous avons étudié le projet en analysant les pratiques sportives possibles, les chiffres notamment des nuitées touristiques et une série d'autres paramètres. Notre volonté était de nous y établir. Le mode pop-up est une belle façon de débuter. C'est un peu un rêve qui arrive», explique Jérémy Pauliat, leader du magasin de Marche-en-Famenne.
La crise a accéléré la donne
Il le reconnaît: la crise du Covid-19 a accéléré les choses. «Cette crise sanitaire aura comme conséquence que l'Ardenne sera encore plus prisée lors des vacances», souligne-t-il. Évidemment, la superficie du magasin rochois ne permettra pas d'y trouver tous les produits de la marque. Le choix de ces produits répondra à une logique. «Nous nous basons sur ce que nous vendons à Marche-en-Famenne, la clientèle n'étant pas trop différente. Nous aurons également une large gamme centrée sur les vacances, sur le sport en famille, sur ce que La Roche-en-Ardenne permet comme activités à savoir le vélo, la randonnée ou encore la pêche», note encore notre interlocuteur. Il sera, en outre, possible de s'y faire livrer ses commandes faites sur le net. «Nous proposerons aussi dans ce pop-up un service de location de VTT, de VTT à assistance électrique ou encore de vélo de ville. Avec la crise sanitaire, beaucoup de personnes se sont remises à la pratique du vélo», enchaine Jérémy Pauliat.
Locaux
L'arrivée de cette nouvelle enseigne a alimenté certaines conversations, notamment dans le chef de commerçants ayant la même niche de produits en vente. Voire une telle marque débarquer en terre rochoise n'a pas forcément été vu d'un très bon œil. Le grief principal n'étant pas l'installation stricto sensu, mais bien le modèle du pop-up. Récemment entendu: «Ils viennent lors des deux mois de vacances, lorsqu'il y a du monde alors que nous devons vivre, nous, toute l'année.» La crise sanitaire n'a rien arrangé. Du côté de Decathlon, on ne désire pas commenter. Cependant, on nous affirme qu'une rencontre a été organisée avec un commerçant actif dans le même domaine de produits. Cette rencontre s'est avérée très positive: «Il y avait une réelle volonté d'échanger, de discuter», ponctue notre interlocuteur.